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Aron Canet

Aron Canet fait face à la décision de sa vie ! À 25 ans, le pilote valencien, actuellement deuxième du championnat Moto2 2025, se trouve à un tournant décisif. Malgré une saison éclatante avec une victoire au Qatar et une régularité impressionnante, la porte du MotoGP reste fermée, même en cas de titre mondial. Mais les opportunités ne manquent pas : Canet a trois offres sur la table, dont deux en World Superbike (WSBK) avec des équipes d’usine, Ducati et BMW. Avant le Grand Prix d’Autriche, il doit trancher : rester en Moto2 ou plonger dans l’univers des Superbikes. Un choix qui pourrait aussi sceller l’avenir d’Alvaro Bautista chez Ducati. Voici le dilemme en détail !

Ducati, dominateur en WSBK, veut Canet en rouge pour 2026, aux côtés de Nicolò Bulega, pour remplacer Alvaro Bautista, double champion du monde. L’offre ? Un contrat d’un an à 200 000 €, une somme modeste pour un pilote d’usine, surtout chez Aruba.it Racing. « C’est le maximum qu’ils veulent dépenser pour leur deuxième pilote », explique Motorpasion Moto, soulignant que cette faible enveloppe est la raison de la rupture avec Bautista.

Si Canet refuse, Bautista pourrait accepter ce salaire réduit pour rester. « Absolument pas ! Nous n’avons fait aucune offre pour 2026 », a démenti Serafino Foti, patron d’Aruba.it, à GPOne. Pourtant, les rumeurs persistent, et Canet lui-même confirme : « c’est vrai que j’ai des offres en Superbike ».

Choisir Ducati, c’est opter pour la meilleure moto du plateau – la Panigale V4 R, championne en titre – et une équipe ultra-compétitive. Mais le salaire limité et le contrat d’un an, lié à l’accord entre Ducati et Aruba.it qui expire fin 2026, rendent l’option risquée. « Mieux vaut gagner moins et réussir avec Aruba », confie un proche de Canet.

BMW, de son côté, propose un contrat plus lucratif pour succéder à Toprak Razgatlioglu, qui part en MotoGP avec Pramac Yamaha. Canet serait l’équipier de Danilo Petrucci, dans une équipe officielle en quête de stabilité après le départ de Michael van der Mark. « BMW paierait Canet plus cher que Ducati », note Motorpasion Moto, mais la M1000RR est moins compétitive, n’ayant brillé que sous le pilotage exceptionnel de Razgatlioglu.

Canet Silverstone Moto2 2025

Aron Canet donnera sa décision lors du Grand Prix d’Autriche

De plus, l’engagement de BMW en WSBK n’est garanti que jusqu’à fin 2026, ce qui ajoute une incertitude. « Derrière la puissance de la M1000RR, il y a des points d’interrogation », prévient Speedweek. Pour Canet, c’est un pari sur l’avenir : plus d’argent, mais moins de chances de victoires immédiates.

Rester en Moto2 est la troisième option. Canet, avec 11 victoires en Grand Prix et 50 podiums, est une légende de la catégorie, se classant comme le deuxième pilote le plus prolifique en podiums de l’histoire. « J’aime Moto2, je suis presque au sommet du championnat, c’est dur de dire adieu », confie-t-il à. Une offre de Marc VDS, à condition de revenir chez Kalex, est sur la table. Rester pourrait lui permettre de viser le titre mondial, un objectif encore inachevé. « Je peux rester trois ou quatre ans de plus en Moto2 et devenir le pilote avec le plus de titres », ambitionne-t-il. Mais sans perspective claire en MotoGP, prolonger en Moto2 pourrait être perçu comme un recul.

« Nous travaillons encore sur son contrat pour 2026. Ce sera passionnant. Ça devrait être décidé en Autriche », révèle Bob Moore, manager de Canet, qui a déjà placé Jake Dixon chez Honda en WSBK. À Silverstone, Canet a brillé avec un podium, mais une chute à Brno lui a fait perdre du terrain face à Manuel Gonzalez, leader du Moto2. Sa constance (jamais hors du top 8 cette saison avant Brno) et son mental d’acier font de lui un candidat idéal pour le WSBK, où il pourrait courir « 10 à 12 ans et devenir champion du monde », selon ses propres mots.

Aron Canet, fan de tatouages et compétiteur acharné, doit peser ambition sportive et sécurité financière. Ducati offre la gloire potentielle, mais un salaire modeste et un contrat court. BMW promet plus d’argent, mais avec une moto moins compétitive et un avenir incertain. Le Moto2, enfin, est un terrain connu où il pourrait marquer l’histoire. « C’est difficile de choisir. Je suis deuxième au championnat, presque au sommet », confie-t-il. Quelle que soit sa décision, Canet est prêt à écrire un nouveau chapitre. Deviendra-t-il la prochaine star espagnole du Superbike, ou restera-t-il le roi du Moto2 ? Réponse imminente en Autriche !

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