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Il était l’une des grandes attractions du paddock ce week-end à Assen. Aron Canet en pleine lutte pour le titre Moto2 cette saison, s’est retrouvé au centre d’une rumeur aussi inattendue que retentissante : une offre officielle de BMW pour rejoindre le Superbike en 2026.

Et pas n’importe quelle offre. BMW souhaiterait faire de l’Espagnol son pilote d’usine, potentiellement en remplacement de Toprak Razgatlioglu, l’actuel phénomène du Superbike, qui se prépare pour son passage en MotoGP avec Pramac Yamaha. Pour Canet, l’opportunité serait tout simplement la plus belle de sa carrière, sur le plan sportif comme financier.

« Je peux rester en Moto2 pour viser des titres, ou partir en Superbike pour dix ans avec l’objectif de devenir champion du monde », confiait-il à Assen, sans confirmer officiellement la marque avec laquelle il discute.

Pourtant, s’il y a quelques années, personne n’aurait douté de voir Canet grimper vers la catégorie reine, le constat est aujourd’hui amer. Malgré ses excellentes performances en Moto2 — il pointe actuellement deuxième du championnat, à seulement cinq points de Manu Gonzalez — l’accès au MotoGP semble lui rester définitivement fermé.

« C’est l’objectif de tout le monde, mais j’ai eu de très bons résultats en Moto2 et je n’ai jamais eu la chance d’aller en MotoGP », déplore-t-il, avec une résignation palpable.

La situation est d’autant plus cruelle que le pilote valencien approche de ses 26 ans. L’âge où l’horloge tourne plus vite pour un espoir MotoGP et où les portes commencent à se refermer. Dans le contexte actuel, même décrocher le titre Moto2 ne garantirait pas un guidon dans la catégorie reine, tant la concurrence et la politique des équipes y sont féroces.

Aron Canet

BMW, le choix de la stabilité pour Aron Canet

C’est là que BMW entre en scène. Avec la M 1000 RR, devenue championne du monde Superbike, le constructeur allemand veut capitaliser sur son ascension. Razgatlioglu partant vers le MotoGP, et aucun pilote officiellement confirmé pour 2026, la marque pourrait miser sur un grand renouvellement, incluant Canet dans ses rangs.

« Piloter en Superbike pendant dix ans, ça veut dire stabilité, un vrai salaire, et la possibilité de se battre pour un titre mondial », glisse un membre du paddock proche du pilote.

La perspective est d’autant plus alléchante que BMW, sans équipes satellites, offrirait à Canet un guidon d’usine d’emblée. Et si la M 1000 RR reste réputée délicate à dompter — un défi que seul Razgatlioglu semble maîtriser pour l’instant —, elle n’en est pas moins la machine à battre.

Ce possible passage en Superbike marquerait un tournant radical dans la carrière de Canet. Celui d’un pilote talentueux, trop longtemps coincé dans les limbes entre Moto2 et MotoGP, prêt à saisir une nouvelle chance ailleurs. Pour lui, il s’agirait non seulement d’un défi sportif de taille, mais aussi d’une opportunité de s’assurer une place solide dans le monde des courses de haut niveau pour la prochaine décennie.

« Nous verrons ce qu’il choisira. Mais s’il saute le pas, il pourrait bien devenir la nouvelle star de BMW », conclut un ingénieur du paddock, le regard déjà tourné vers 2026.

Quoi qu’il décide, Aron Canet reste fidèle à l’une des plus vieilles règles du paddock : dans ce sport, il faut savoir saisir sa chance.

Le outsider de BMW est Arón Canet. Il a reçu une offre pour rejoindre le Superbike en remplacement de Toprak Razgatlioglu.

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