Le WorldSBK 2025 est en ébullition, et BMW sort l’artillerie lourde pour sécuriser Toprak Razgatlioglu, dont le contrat expire fin 2025. La marque bavaroise prépare une offre record : jusqu’à 4 millions d’euros par an, un salaire digne du MotoGP, du jamais-vu en Superbike ! Objectif ? Verrouiller le pilote turc, champion 2024, face à son appétit pour les teams MotoGP. Son manager, Kenan Sofuoglu, négocie déjà avec Honda et une autre grosse écurie (probablement Yamaha via Pramac) pour un saut en 2026 ou 2027. BMW, qui a retrouvé la gloire grâce à Toprak, mise sur un chèque en or pour le garder.
C’est une offensive financière comme le WorldSBK n’en a jamais connue. Selon plusieurs sources concordantes dans le paddock et relayées notamment par GPone, BMW serait en passe de proposer un contrat pharaonique à Toprak Razgatlioglu pour le convaincre de rester en Superbike au-delà de 2025. Objectif : 4 millions d’euros annuels, un chiffre digne des stars du MotoGP.
Cette offre mirobolante arrive à un moment critique. Le Turc, actuel prétendant au titre, est très convoité par plusieurs acteurs de la catégorie reine. Son manager, Kenan Sofuoglu, a d’ailleurs confirmé des discussions actives avec Honda et une autre « grande marque », très probablement Yamaha dans le cadre d’une arrivée chez Pramac en tant que pilote satellite en 2026 ou 2027.
Pour BMW, perdre Toprak serait une claque monumentale. C’est lui qui a transformé leur projet WorldSBK, redonné vie à la M1000RR, et ramené la marque dans la lutte pour la couronne mondiale. Difficilement remplaçable, Toprak est aujourd’hui plus qu’un pilote : il est l’image de la résurgence de BMW dans le championnat.
BMW lance une guerre financière en WorldSBK
Mais Munich ne compte pas se laisser faire. Outre cette proposition salariale inédite, BMW aurait déjà un plan B stratégique en cas de départ : Nicolo Bulega. Actuel rival direct de Razgatlioglu au championnat, l’Italien de 25 ans incarne l’avenir du WorldSBK. Le signer aurait un double impact : renforcer BMW… et affaiblir Ducati.
Et là encore, la bataille ne se joue pas seulement sur la piste, mais aussi sur le terrain des ambitions. Car si Ducati ne peut égaler les millions proposés par BMW, elle dispose d’un argument massue : l’horizon MotoGP. En 2027, la nouvelle réglementation (850cc, pneus Pirelli, suppression des dispositifs de hauteur) pourrait ouvrir la voie à un retour du Superbike vers le MotoGP. Ducati serait prête à offrir ce pont à Bulega, alors que BMW, sans structure en catégorie reine, ne peut en faire autant.
La décision de Bulega pourrait donc redessiner l’équilibre du WorldSBK. L’Italien devra trancher entre le court terme financier de BMW et la promesse d’un avenir en MotoGP. Une bataille de millions, de rêves et de stratégies vient de s’ouvrir – et la prochaine manche à Crémone pourrait être le théâtre de premières annonces.
Le marché 2026 s’emballe. BMW est prêt à tout. La balle est dans le camp de Toprak… et bientôt dans celui de Bulega.