Le mercato Superbike arrive dans sa phase finale… et il n’épargne personne. Alors que deux guidons d’usine restent vacants — chez BMW et Yamaha —, la situation vire presque à la comédie d’erreurs pour la marque aux diapasons. Miguel Oliveira, qui semblait un choix naturel pour remplacer Jonathan Rea, a tourné le dos à Yamaha et s’apprête à signer chez BMW. Résultat : Iwata se retrouve à bricoler un plan B et jette désormais son dévolu sur Xavi Vierge.
En quête d’un second souffle après un passage discret en MotoGP, Miguel Oliveira avait toutes les cartes en main pour relancer sa carrière en Superbike. Yamaha lui a tendu la main… mais le Portugais a préféré BMW. Un camouflet qui en dit long sur l’état du projet Yamaha en SBK.
Yamaha lui a offert la selle de Rea, mais à ce qu’il paraît, il préfère la BMW, où il ira très probablement épauler Danilo Petrucci , révèle GPOne.
BMW s’offre ainsi un pilote technique, expérimenté, encore relativement jeune, pour épauler Petrucci et capitaliser sur ses progrès récents. Pendant ce temps, Yamaha voit partir l’un des derniers profils capables de redonner de l’élan à une R1 en mal de résultats.
Après avoir perdu Oliveira, Yamaha tente de sauver la face en misant sur Xavi Vierge. L’Espagnol est un pilote sérieux, quatre saisons d’expérience en SBK, mais pas le genre de nom qui fait trembler Ducati ou BMW.
L’hémorragie Yamaha : Rea, Razgatlioglu, et maintenant Miguel Oliveira
Vierge semble être le candidat idéal pour rejoindre le projet Yamaha aux côtés de Locatelli, explique toujours GPOne.
Idéal ? Plutôt disponible et abordable. On est loin du pari audacieux ou du renfort XXL que Yamaha aurait dû décrocher pour combler le vide laissé par Rea. À ce stade, cela ressemble davantage à un recrutement par défaut qu’à une stratégie ambitieuse.
Ce nouvel épisode confirme un sentiment qui s’installe depuis deux saisons : Yamaha peine à séduire. Sur la piste, la R1 reste trop inconstante face aux Ducati et aux BMW. Dans les coulisses, la marque n’arrive plus à convaincre les pilotes de haut niveau — Rea part en fin de carrière, Toprak s’est déjà échappé chez BMW, et maintenant Oliveira préfère aussi l’aventure bavaroise.
Même la communication officielle sonne creux : on parle d’un « projet » et de « progrès », mais les résultats et la dynamique du marché racontent une autre histoire. Yamaha risque de se retrouver avec un duo Locatelli–Vierge très correct… mais loin d’inquiéter les ogres Ducati ou une BMW désormais agressive dans son recrutement.
En attirant Oliveira, BMW envoie un message clair : le projet allemand est attractif, structuré et ambitieux. Ce que Yamaha, aujourd’hui, peine à démontrer. Si la tendance se confirme, la saison 2026 pourrait voir une marque bleue de plus en plus cantonnée à jouer les trouble-fête, pendant que BMW continuera à défier Ducati