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Ce week-end, le site de Jerez n’en a pas terminé avec les courses moto. Après avoir reçu à deux occasion en deux week-ends consécutifs le paddock des Grands Prix en général et le MotoGP en particulier, le circuit andalou ouvre ses portes au monde du WSBK ce dimanche. Une discipline dont a décidé de parler Chicho Lorenzo dans ses interventions maintenant habituelles sur les réseaux sociaux. Et son avis ne va pas faire que des heureux…

Il y a quelques temps, le patron de Dorna, qui est aussi le promoteur du WSBK et ses catégories annexes, avait provoqué l’ire des passionnés en présentant ce paddock comme une sorte de championnat B du MotoGP. L’intention première n’était pas de faire un distinguo dévalorisant, mais il a été pris comme tel. Avec Chicho Lorenzo, les inconditionnels du Superbike vont pouvoir se lâcher…

Le père de Jorge Lorenzo n’y va pas par quatre chemins : « il est clair que ce que Dorna veut, c’est avoir un grand championnat, le MotoGP, puis en avoir un autre qui ne dérange pas. Avant, cela dérangeait, car ce n’était pas le sien et il ne pouvait pas le contrôler. Maintenant c’est le cas. Il l’a là, sous des minima, survivant comme il peut, avec des pilotes qui n’ont pas beaucoup d’avenir ».

“Avec Bautista, quelque chose d’étrange s’est produit”

Voilà qui commence fort. Mais c’est juste une mise en bouche… « Ce sont des motos standard, mais elles sont vraiment préparées à l’extrême selon un règlement qui change continuellement en fonction de l’argent. L’objectif est qu’ils ne se rapprochent jamais du MotoGP. Ils les laissent se rapprocher un peu pour donner un peu d’intérêt, mais à la fin, ce sont les règles du marché. Le MotoGP doit être le championnat numéro un, et le WorldSBK doit être en arrière-plan discret. Même derrière les attentes de Moto2 et même de Moto3 ».

Avant le retour de ce championnat à Jerez, l’ambiance est ainsi plombée. Mais Chicho Lorenzo va même plus loin, doutant de l’équité sportive… « L’année dernière, Álvaro Bautista est arrivé avec la nouvelle Ducati et a remporté toutes les courses jusqu’au milieu du championnat. Il n’avait pas de rivaux, il les a tous gagnés. D’un coup, il arrête de gagner et c’est finalement Kawasaki qui le fait. Il est clair que quelque chose d’étrange s’est produit. Il ne peut pas être qu’un pilote pendant une demi-saison complètement dominée et au final le pilote d’une autre marque l’emporte ». Voilà, au moins, de quoi débattre…

 

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