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Loris Baz

En Indonésie, lors de la seconde manche du championnat WSBK, Loris Baz a été percuté par Alex Lowes un choc qui lui a occasionné de graves lésions à la jambe et à la cheville. Depuis, le pilote Bonovo BMW travaille dur pour recouvrer tous ses moyens et retrouver au plus tôt sa M1000RR. Mais ce n’est pas si simple et, pour le moment, le rendez-vous d’Assen fin à la fin de ce mois reste inscrit en pointillés. Sur le site officiel de la catégorie réservée aux motos issues de la série, il fait un point édifiant de sincérité et de courage sur son état.    

Avant d’entrer dans les détails, on rappellera que le pilote français a subi des fractures à la jambe et à la cheville droites. Donnant une mise à jour sur sa cheville, Loris Baz a déclaré : « ma cheville se remet bien. Elle s’améliore chaque jour. Je suis heureux. La semaine dernière, j’ai été autorisé à recommencer à mettre du poids sur le pied et à commencer le kiné. Cette semaine, j’ai été autorisé à reprendre le vélo. Tout s’améliore. Je fais un peu de kiné et puis je marche beaucoup chez moi. J’ai tout pour m’améliorer autant que possible. J’ai juste besoin de retrouver la force du pied et la mobilité. Pour le moment, la cheville est encore un peu bloquée. Je marche et j’essaie de redonner de la force au haut de la jambe pour stabiliser le genou car le genou est le plus douloureux en ce moment, et le plus dérangeant c’est le genou plus que la cheville ».

« Il n’y a pas grand-chose à faire avec le genou » regrette-t-il sur wsbk.com. « Le ligament est cassé mais il n’y a pas de chirurgie à faire, il a juste besoin de temps pour guérir tout seul. Si vous avez du muscle, le genou sera plus stable et moins douloureux. Parce que je n’ai pas été autorisé à bouger pendant trois semaines, j’ai perdu tous les muscles de la jambe, donc mon genou s’est aggravé. J’essaie maintenant de récupérer le muscle de la jambe. Ce n’est pas vraiment facile. La cheville est toujours douloureuse et le genou est douloureux donc, bien sûr, depuis lundi, je suis autorisé à faire du vélo à nouveau, et j’ai quelques exercices pour m’aider. C’est dans le bon sens. Tout le monde est heureux et assez surpris de voir à quel point ça guérit. La première fois que je suis allée chez le kiné, il n’arrivait pas à croire que c’était seulement deux semaines après l’opération ! Vendredi, cela fera quatre semaines. C’est encore un peu tôt mais l’objectif est d’être à Assen ».

Loris Baz : « je suis à peu près sûr d’être à Assen, mais nous devons prendre la décision finale avec le chirurgien le 14 avril »

Loris Baz devra passer des contrôles médicaux afin de courir à Assen, après avoir été déclaré inapte à Mandalika suite à ses blessures, mais, avant cela, il a décrit le processus qu’il suivra avec son chirurgien qu’il rencontrera le 14 avril. La rencontre avec le chirurgien consiste à vérifier que tout guérit comme prévu avec les ligaments de la cheville et du genou à la suite de l’opération qu’il a subie peu de temps après l’accident.

Le pilote BMW a déclaré : « pour le moment, je garde le même processus. Je m’entraîne, je fais de la physio et j’essaie de réduire l’hématome. C’est encore un peu gonflé mais c’est normal. Ce sera le même processus jusqu’au Dutch Round. Vendredi prochain, le 14, je reverrai le chirurgien et ferai une radiographie et c’est à ce moment-là que nous déciderons pour Assen. En ce moment, vu mon état d’esprit actuel, je suis à peu près sûr d’être à Assen, mais nous devons prendre la décision finale avec le chirurgien le 14. C’est surtout la cheville. Il n’y a rien à craindre autant avec le genou. Le genou est juste douloureux et dérangeant mais rien de grave ne peut arriver. Le pied a été une très mauvaise opération. Tous les ligaments avaient disparu, et ils ont dû remettre les ligaments dans l’os. Nous devons être sûrs. C’est sûr à 99% que ça guérit bien parce que je ne marcherais pas si ça ne guérissait pas. Nous avons besoin d’une radiographie et d’un contrôle pour être sûr que tout va bien pour courir à Assen ».

Ce qui est sûr, c’est que le moral est bon : « nous devons essayer de toutes les manières de garder le moral. Je ne vais pas me plaindre et pleurer pendant des heures. Ça ne sert à rien et le mieux c’est de s’amuser. Il faut essayer de rendre le mauvais moment un peu meilleur ». Et il termine : « je connais très bien le processus et je pense que mon corps connaît le processus, c’est aussi pourquoi je pense que les pilotes récupèrent plus rapidement que les gens lambda ».

 

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