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Nicolo Bulega

Ducati ne veut pas perdre son pépite. Leader actuel du championnat World Superbike, Nicolo Bulega vient de prolonger son contrat avec la firme de Borgo Panigale pour une saison supplémentaire. Mais ce n’est pas tout : la marque italienne lui ouvre officiellement les portes du MotoGP en l’intégrant dès maintenant à son équipe d’essais aux côtés du vétéran Michele Pirro. Un mouvement stratégique qui en dit long sur les plans de Ducati pour l’après-2026.

À 24 ans, Bulega voit enfin s’ouvrir l’opportunité qu’il guettait depuis ses débuts. « 2027 serait le moment idéal », souffle-t-on chez Ducati. Pourquoi ? Parce que les nouveaux règlements techniques de MotoGP entreront en vigueur cette année-là, nivelant les cartes et réduisant l’impact de l’expérience. Un coup de pouce inattendu pour un pilote dont la première carrière en Moto2 n’avait laissé qu’un souvenir mitigé – pas un seul podium en trois saisons.

Mais depuis son arrivée en WSBK, Bulega a radicalement changé de stature. Dominateur en 2024, il continue sur sa lancée en 2025. Ducati n’a pas tardé à réagir. En le sécurisant maintenant, elle évite une offensive d’Aprilia, qui avait jeté son dévolu sur lui pour remplacer potentiellement Jorge Martin.

Un test décisif pour Nicolò Bulega : performances et feedback

Son intégration dans le programme d’essais MotoGP n’est pas une simple formalité. Selon GPOne, Bulega devra désormais livrer à Ducati le « retour souhaité » : du rythme bien sûr, mais surtout une communication fluide avec les ingénieurs. « Ce sera un indicateur de sa capacité à courir au plus haut niveau », insiste un cadre de l’équipe. L’échec partiel de Toprak Razgatlioglu lors de ses essais Yamaha en 2023 est dans toutes les têtes – Ducati ne veut pas revivre ce scénario.

Razgatlioglu, justement, reste un acteur clef de cette équation. Son arrivée probable en MotoGP avec Pramac dès 2026 promet une bataille électrique entre les deux stars du WSBK. Mais Bulega pourrait bien avoir un coup d’avance : il connaîtra déjà les pneus Pirelli utilisés en 2027, sera affranchi de certaines restrictions d’essais, et bénéficiera d’un an d’intégration technique dans l’ombre.

Et où pourrait-il atterrir ? L’équipe usine paraît peu probable à court terme, surtout si Bagnaia reste en rouge. En revanche, la VR46, équipe satellite dotée d’une forte identité italienne et académicienne, semble un point de chute naturel. Morbidelli et Di Giannantonio sont donc sur la sellette, et Bulega coche toutes les cases : jeune, formé à l’école Rossi, performant, italien, Ducati-compatible.

En verrouillant Bulega, Ducati s’assure une relève crédible et ambitieuse. À lui désormais de répondre sur la piste… et dans le box.

Photo de couverture de l'actualité : Nicolo Bulega

 

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