Le feuilleton Alvaro Bautista trouve enfin son épilogue. Alors que la retraite de Jonathan Rea avait fait craindre une véritable hémorragie de champions en WorldSBK, l’Espagnol de 40 ans sauve l’équilibre du plateau en signant avec Barni Racing Ducati pour 2026. Une arrivée qui confirme la montée en puissance de l’équipe de Marco Barnabò, déjà mise en lumière par les podiums de Danilo Petrucci.
« Je tiens à remercier Barni pour la confiance et l’intérêt qu’il m’a témoigné. Immédiatement après l’annonce de ma disponibilité pour la saison 2026, il m’a contacté sans hésiter, ce qui est très important pour moi », a confié Bautista.
Le double champion du monde souligne l’importance de rester fidèle à la marque qui lui a apporté la gloire :
« Je suis heureux de rester au sein de la famille Ducati, où j’ai déjà connu le succès, et je suis convaincu qu’avec Barni, nous pouvons obtenir d’excellents résultats. L’équipe continue de grandir saison après saison, et cet accord est une nouvelle étape. »
Alvaro Bautista : « les deux dernières années n’ont pas été faciles en raison de la nouvelle réglementation »
Chez Barni, Bautista devra repartir de zéro, puisque même son fidèle chef d’équipe Giulio Nava – avec lui depuis 2015 – ne l’accompagnera pas. Un bouleversement qui ne l’effraie pas :
« Cela demandera un engagement considérable. Mais je suis confiant car je vois une grande motivation et un fort esprit de compétition chez Barni. Je veux prouver que je peux encore gagner. »
Le vétéran reste lucide sur les difficultés rencontrées récemment :
« Les deux dernières années n’ont pas été faciles en raison de la nouvelle réglementation, mais maintenant, avec la nouvelle Panigale V4R et le soutien de Ducati, nous avons tout ce qu’il faut pour être compétitifs. »
Première étape de cette nouvelle aventure : un test prévu à Aragon, où Bautista montera pour la première fois sur la Barni Ducati 2026.
Bautista sauve le prestige du WorldSBK en restant sur la grille. Mais à 40 ans et avec une nouvelle équipe à bâtir, sa question reste brûlante : peut-il encore régner sur une discipline qui change de génération ?