pub

Entre Scott Redding et Toprak Razgatlioglu, à présent collègues de marque chez BMW, l’ambiance est mise depuis les tests de Jerez qui marquaient la rentrée du WSBK dans son millésime 2024. Le Turc a déjà critiqué l’Anglais pour avoir voulu jouer les gros bras avec son équiper Van der Mark dans un contexte qui ne se prêtait pas à ce genre de démonstration. Redding, qui a dû céder sa place à Razgatlioglu au sein de l’équipe officielle bavaroise, a répondu que la piste était libre, et qu’il y roulait donc comme il l’entendait. Cependant, celui qui est à présent dans le team satellite Bonovo reconnait prendre également l’ancien de Yamaha comme modèle.

Scott Redding, pilote du Championnat du Monde Superbike, a ainsi exprimé son désir de copier le style de pilotage de Toprak Razgatlioglu. Ce dernier est réputé pour son style extrême, caractérisé par cette capacité à freinant très tard et de manière spectaculaire, avec rarement la roue arrière touchant le sol. Redding, qui a désormais accès aux données de Razgatlioglu sur la BMW, cherche à imiter ce style de freinage.

Il est noté que Razgatlioglu a réussi à adapter son style de freinage à la BMW M1000RR après son passage de Yamaha. La capacité du pilote turc à freiner de manière spectaculaire tout en contrôlant la moto a impressionné ses pairs. Redding affirme qu’il freine aussi fort et tard que Razgatlioglu, mais il reconnaît que le style de ce dernier est extrême et il cherche à s’améliorer dans ce domaine : « je freine aussi fort et tard que Toprak, mais pour moi cela ne semble pas aussi extrême » explique-t-il sur Speedweek. « Regardez les photos de moi, mon chemin va dans la même direction », assure Redding. « C’est pourquoi c’est bien de l’avoir chez BMW – il place la barre plus haut ».

Il ajoute : « jusqu’à présent, j’ai été le plus fort sur les freins chez BMW. J’ai dit que c’était la limite parce que c’était ma limite. C’est pourquoi j’étais très excité quand il est arrivé. Je voulais voir comment il s’en sortait. Beaucoup ont dit qu’il ne serait pas capable de ralentir la moto comme il le faisait jusqu’à présent. J’ai répondu qu’il y parviendrait d’une manière ou d’une autre ».

Scott Redding

Scott Redding : « si deux personnes pilotent des motos à la même vitesse, alors celui qui freine plus tard a un avantage. Je travaille dessus »

Redding explique que Razgatlioglu a élevé la barre en matière de freinage chez BMW, le poussant à repousser ses propres limites. Il souligne que le style de freinage de Razgatlioglu est naturel pour lui, ce qui en fait une caractéristique unique : « cette façon de freiner lui est naturelle. Il roule comme ça lors de son premier tour de piste, c’est tout à fait normal pour lui ».

Scott Redding voit le fait de freiner plus tard comme un avantage compétitif, et il travaille activement pour améliorer ses compétences dans ce domaine en s’inspirant du style de Razgatlioglu : « je l’ai vu et j’ai réalisé que je n’étais pas le dernier à freiner, que plus était possible », a admis le 12 fois vainqueur en WSBK. « Cela m’a donné l’assurance que tout se passerait bien si je freinais plus tard. J’essaie donc de travailler là-dessus. C’est un travail sacrément dur, c’est pourquoi on ne voit personne d’autre le faire. Bien sûr, tout le monde essaie, mais vous ne pouvez pas décider de le faire de cette façon. Il faut de sacrément grosses couilles pour ça. Parce que c’est vrai : si deux personnes pilotent des motos à la même vitesse, alors celui qui freine plus tard a un avantage. Je travaille dessus » conclut-il.

A Jerez : Toprak Razgatlioglu à gauche, Scott Redding à droite

Toprak Razgatlioglu

Tous les articles sur les Pilotes : Scott Redding, Toprak Razgatlioglu

Tous les articles sur les Teams : BMW WSBK