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Le Motorland a souvent été un terrain de chasse pour le V4 superbike italien, mais l’as turc Toprak Razgatlioglu peut renverser la situation à Aragon aussi : Bulega est le dos au mur…

De Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Pour conserver ses espoirs en Superbike, Ducati doit absolument capitaliser sur le Motorland Aragón. La Panigale V4 y a connu un franc succès l’an dernier, et Nicolò Bulega doit donc viser le même résultat pour revenir dans la course à un titre qui a récemment pris une tournure résolument BMW. Mais Toprak Razgatlioglu a immédiatement fait mouche. Lors de la première séance d’essais libres, il a bouclé très peu de tours, laissant son plus proche rival à une demi-seconde. L’an dernier, il faisait son retour en piste après avoir manqué deux épreuves suite à une chute désastreuse à Magny-Cours. Aujourd’hui, il est en pleine forme et prêt à se lancer en MotoGP. Le paysage a changé, et cela se voit. Les hauts et les bas d’Aragón auraient dû changer la donne, mais Ducati est désormais véritablement au pied du mur.

Le rouleau compresseur Toprak en Superbike
Le refrain est désormais clair : Toprak Razgatlioglu est un cran (ou deux…) au-dessus du reste du peloton Superbike. Les équipes d’usine ont roulé ici ces dernières semaines, et la séance d’échauffement, contrairement à d’habitude, est déjà un test décisif. Nicolò Bulega est à une demi-seconde, tandis que l’autre Ducati d’usine d’Álvaro Bautista est à une seconde. L’Espagnol, qui a remporté deux courses l’an dernier, se bat maintenant pour sauver la troisième place du championnat avant de débuter sa nouvelle vie de pilote privé, avec Barni l’an prochain. Lorsqu’on lui demande s’il aidera Bulega, il répond sagement : « Le problème, c’est de battre Toprak, et Nicolò doit s’en occuper . »

Andrea Iannone, excellent début
L’ancien pilote de MotoGP a renoué avec le succès ici l’an dernier après une suspension de quatre ans. Mais aujourd’hui, au lieu de ressasser son passé, il réfléchit à la manière de prolonger sa carrière dans une saison 2026 encore floue. En attendant, il signe un sixième temps prometteur, aux côtés de Bautista, Xavi Vierge sur la Honda et Alex Lowes sur une Bimota désormais bien installée dans les hautes sphères du classement. Andrea n’est qu’à un dixième de Bautista.

Jonathan Rea : « Je ne resterai pas à la maison sur le canapé. »
En Aragon, le sextuple champion du monde a évoqué son avenir. « J’ai expliqué pourquoi je ne participerai plus au Championnat du monde de Superbike, mais je ne resterai certainement pas assis chez moi sur mon canapé », a déclaré Jonathan Rea. Le champion nord-irlandais s’est amusé à spéculer sur différents scénarios. « La moto est mon hobby, ma vie. Je pourrais courir en motocross, mais aussi en Championnat du monde d’endurance : des discussions sont en cours avec certains constructeurs. » Le championnat d’endurance ne compte que quatre manches, ce serait donc une sorte d’engagement à temps partiel. « Vous ne me verrez pas en Superbike, quel que soit le championnat. » On peut se demander si Jonathan est sincère ou s’il s’amuse simplement à détourner l’attention…

Classement de la FP1 Superbike en Aragon : 

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Paolo Gozzi

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