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WSBK

Ce n’était plus un secret pour personne dans le paddock, mais c’est désormais officiel : Toprak Razgatlioglu débarque en MotoGP avec Yamaha, clôturant une rumeur persistante qui avait enflammé les coulisses du MotoGP et du WorldSBK ces dernières semaines. L’annonce a été faite avec fracas, Toprak apparaissant aux côtés de Paolo Pavesio, nouveau directeur exécutif de Yamaha Motor Racing, ex-responsable en WSBK… et l’homme qui l’avait mené au titre mondial.

Le pilote turc, star incontestée du Superbike, fera ses débuts en 2026 au sein du Team Pramac, aujourd’hui motorisé par Yamaha. Une excellente nouvelle pour les fans, mais un casse-tête pour le team : qui de Jack Miller ou Miguel Oliveira devra céder sa place ? Ou pire… les deux ?

Pendant que Yamaha affiche un grand sourire, Ducati réplique avec une contre-attaque stratégique : Nicolò Bulega, leur jeune prodige du WSBK, reste dans la maison rouge. Ducati a réussi à lui faire refuser l’offre XXL de BMW pour remplacer Toprak, en lui tendant une carotte en or : un futur en MotoGP via l’équipe d’essais Ducati dirigée par Michele Pirro. Et pas pour tester n’importe quoi : la nouvelle moto 850cc, équipée des futurs pneus Pirelli MotoGP. Parfait pour un pilote formé en WSBK.

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Le MotoGP gagne en spectacle, mais le WSBK pourrait en payer le prix

Encore une masterclass signée Gigi Dall’Igna, qui bâtit déjà l’avenir pendant que les autres colmatent les brèches. Car du côté de BMW, c’est le flou total. Après avoir perdu Toprak, puis Bulega, la marque allemande reconsidère son engagement en WSBK. L’idée d’un transfert vers le MotoGP revient sur la table, alors même qu’Alvaro Bautista, pourtant libre, n’a pas convaincu à Munich.

Et ce n’est pas qu’une crise interne : le WSBK retient son souffle. La perte de son plus grand pilote et peut-être celle d’un constructeur majeur pourraient être des coups très durs pour un championnat déjà dans l’ombre du MotoGP.

Les prochaines semaines seront décisives. Le marché des transferts est en ébullition, les constructeurs redessinent leurs cartes, et l’équilibre MotoGP–WSBK est plus fragile que jamais. La guerre des mondes est déclarée.

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