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Le monde des Grands Prix est un univers où la passion est à tous les recoins du paddock. Mais si elle peut être un moteur, elle peut aussi se révéler destructrice en troublant le discernement. Sur les ondes de Speedweek, Fred Corminboeuf team manager de l’équipe CGBM insiste sur cet aspect méconnu de notre compétition préférée, en affirmant qu’il en a tiré toutes les leçons.

Les Grands Prix c’est un sport, un business, mais c’est aussi une histoire d’homme. Qu’il faut savoir gérer. Sur Speedweek, le Suisse Fred Corminboeuf raconte qu’il a découvert cet aspect du paddock à ses dépens, lorsque son parcours se conjuguait avec celui de son compatriote Dominique Aegerter : « Dominique était alors comme mon fils. On a grandi ensemble dans le milieu. Pendant des années, j’ai fait ses quatre volontés et c’était une erreur. La saison 2016 n’avait pas amené les résultats escomptés et je lui ai dit pour la première fois « non » lorsqu’il a voulu avoir une Suter plutôt qu’une Kalex ».

Et on connait la conséquence de ce refus : Aegerter est parti chez Kiefer. « Pendant des années, je me suis battu pour lui » se rappelle celui qui a maintenant dans son box Sam Lowes et Iker Lecuona avec des KTM. « J’ai tout fait pour obtenir avec lui les meilleurs résultats possibles. Bien sûr, toutes mes décisions n’ont pas été justes, j’ai fait trop de concessions, j’aurais dû dire non plus souvent. J’en prends la responsabilité, il n’y a pas de souci avec ça ».

Il termine : « je sais maintenant que je ne peux plus avoir une relation aussi proche avec un pilote. Je sais à présent qu’avant tout, nous faisons un business. Mais je suis comme ça, je marche aussi aux sentiments ».

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