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Double champion du CEV Moto3 en 2013 et 2014, Fabio a terminé dixième et treizième ensuite du Championnat du Monde Moto3. Pour ses débuts en Moto2, il finissait treizième l’an dernier. A l’issue du dernier GP d’Italie, il occupe la 11e place ex-aequo avec 20 points.

La progression de tes résultats en course cette année a été excellente avec la 22e place en Argentine, puis la 15e au Texas, la 10e à Jerez et la 8e en France. Ta récente 11e place au Grand Prix d’Italie vient confirmer ta belle évolution. Tu te sens plus près du top 10 régulièrement, maintenant ?

« On a vu qu’au Mugello nous avons eu des problèmes de vitesse de pointe (ndlr : 279,2 km/h maxi pour Fabio en course, contre 289,9 au plus rapide Lorenzo Baldassarri) et je pense que sur un circuit comme Jerez nous aurions fait une autre évolution positive. Terminer régulièrement dans le top 10 devient notre objectif… et même mieux. »

Au Championnat du Monde des constructeurs, vous vous débrouillez plutôt bien avec seulement 2 Speed Up, troisième derrière les rouleaux-compresseurs Kalex (20 pilotes) et KTM (5), mais devant Tech 3, Suter et NTS. C’est une source de satisfaction ?

« Pas vraiment parce que je ne regarde pas de près cet aspect-là. Mon objectif est surtout de terminer devant les pilotes Kalex et les pilotes KTM. Je fais du mieux que je peux. Je regarde surtout mes résultats à moi plutôt que les résultats des autres. »

Depuis tes débuts en CEV Moto3, et jusqu’à aujourd’hui, tu as changé tous les ans d’équipe : de Wild Wolf Racing en 2013, à Junior Team Estrella Galicia 0.0, Estrella Galicia 0,0, Team Leopard Racing, Pons HP40 et  Speed Up cette année.

Avant ta Speed Up Moto2 de cette saison, tu as couru sur une Honda Moto3, une KTM Moto3 et une Kalex Moto2. N’est-ce pas un peu compliqué de tout devoir recommencer chaque année avec une nouvelle moto dans une nouvelle équipe ?

« Si, c’est compliqué, c’est sûr. C’est beaucoup plus facile quand on reste deux années consécutives dans la même équipe. On connait bien ses mécanos, ils savent comment régler la moto. Mais je n’ai jamais eu l’opportunité dans tous les championnats que j’ai faits de rester deux années de suite dans la même équipe. Je préfère faire une croix sur le passé et me concentrer sur le présent et le futur. »

Il y a eu beaucoup de travail de fait sur la toute nouvelle Speed Up SF18H (qui remplaçait la SF16) l’hiver dernier, notamment le passage des suspensions WP aux Öhlins. La machine s’approche-t-elle du maximum de ses possibilités ?

« Il reste du travail. Il est sûr que chez Kalex avec 20 pilotes l’évolution va beaucoup plus vite. Mais je pense que j’engrange pas mal d’expérience avec cette moto. On se rapproche d’une vraiment bonne moto. »

Comment se sont passés les essais de lundi dernier ?

« Ça s’est super bien passé. On a essayé quelques petits réglages sur la moto et je me suis senti super à l’aise. Ce sont des choses positives pour Barcelone. »

Es-tu satisfait de ton début de saison ? 

« Je n’ai pas été satisfait des trois premières courses de l’année, parce qu’on devait y mettre au point la moto et travailler sur beaucoup de choses. Mais depuis que nous sommes revenus en Europe, je suis assez satisfait parce que je n’ai fait que de bons résultats. Toutefois, mon objectif est de terminer dans le top 5. »

Comment vois-tu les prochaines courses ?

« Je veux déjà essayer d’améliorer la vitesse de pointe à Barcelone parce qu’il y a une longue ligne droite. Et à partir d’Assen, essayer de faire dans les 5 ou 6 premiers. »

 

Photos © motpgp.com et Fabio Quartararo perso

 

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