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Jack Miller

Jack Miller a été véritablement en démonstration sur sa Ducati dans ce Grand Prix du Japon où il a tout simplement oublié la concurrence. Seul dans son monde une fois les commandes de la course prises, il n’a plus été qu’un point lointain à l’horizon pour ses adversaires qui se livraient une bataille de chiffonniers pour les accessits. Une épreuve dont l’Australien se souviendra longtemps et qui marque peut-être une étape dans sa carrière…

Le Motegi aura été cette année un vrai champ de gloire pour l’Australien Jack Miller qui a mis les formes au Japon en remportant son quatrième succès de carrière en MotoGP, et son troisième avec Ducati. C’est simple, il était intouchable, comme en état de grâce. JackAss commente : « tout ce que nous avons essayé nous a amenés plus loin » se réjouit-il avant d’ajouter : « oui, à 100 %, c’était la course de ma vie. Depuis vendredi, je me sens incroyable sur la moto ici, tout s’est passé assez facilement tout est allé dans le bon sens ».

« Samedi matin, je me sentais très bien même sous la pluie. En qualifications, cependant, les choses ne se sont pas tout à fait déroulées comme prévu, normalement je peux toujours me battre sous la pluie. Mais j’ai eu quelques problèmes et j’étais contrarié » développe l’Australien. Mais dimanche, tout s’est inversé : « j’avais dit à mes gars que je pouvais gagner la course ici. D’accord, je l’ai dit plusieurs fois auparavant, mais cette fois c’était vrai. J’ai pu rattraper les autres assez facilement. C’est peut-être trop de dire ça comme ça parce que c’étaient quand même des gars comme Marc Marquez et Oliveira ».

Mais il explique : « j’ai pu bloquer un peu la roue avant au virage 11 et tout contrôler, j’ai pu freiner très profondément et ensuite accélérer extrêmement bien. Nous avions convenu de faire reculer la cartographie de l’agressivité à partir d’un certain moment. Même si j’ai ensuite fait un demi-tour avec la moto parfois devenue folle, j’ai tout de même gagné un dixième de seconde ici et là. La chicane en montée était également fantastique à rouler. C’était incroyable, je pilotais avec le sourire tout le temps. J’ai ensuite eu un peu de crampes à l’avant-bras et j’ai dû soulager un peu mes doigts, mais ce n’était pas un problème. Je pouvais faire 1’45 de tour aussi longtemps que je le voulais. Je n’aurais jamais pensé que je pouvais gagner un Grand Prix comme ça, en dépassant tout le monde ».

Jack Miller : « c’est une période merveilleuse de ma vie »

Les bottes, les sliders aux genoux et aux coudes et plus encore ont atterri dans le public. Miller raconte : « il ne restait plus qu’un peu de champagne pour le Shoey, la chaussure en a déjà beaucoup absorbé. Les fans ici sont tellement géniaux et polis. C’est génial de courir de ce côté du monde, ils aiment tous les pilotes ». Il complète : « c’est une période merveilleuse de ma vie. Le travail acharné a porté ses fruits. Et avoir ma fiancée dans le box a tout amélioré ! Cette victoire était très émouvante. J’ai pleuré comme un bébé lors d’une balade en soirée, je ne savais pas que j’avais ça en moi ».

Cependant, il termine en ayant une pensée pour son équipier qui a plutôt connu l’infortune au Motegi, en chutant et en lassant l’écart au championnat avec Fabio Quartararo à nouveau grandir, à quatre courses de la fin : « si tu veux gagner quatre courses d’affilée il faut oser, et c’est Pecco Bagnaia. Vous pouvez être sûr que nous amènerons le titre à Bologne ».

MotoGP Japon J3 : classement

Japon

Crédit classement motogp.com

 

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