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Fabio Quartararo

Rarement une huitième place aura sans doute autant compté pour un Fabio Quartararo qui peut cocher ce chiffre comme porte bonheur en quittant le Japon. En effet, il a matérialisé non seulement sa place dans ce Grand Prix au Motegi, écrasé par la prestation d’un Jack Miller vainqueur, mais aussi l’écart accentué sur ses deux principaux rivaux au championnat que sont Pecco Bagnaia et Aleix Espargaró. Même Enea Bastianini en a perdu un peu dans cette seizième manche du championnat qui est une vraie bonne affaire pour le Français …

Cela devient une récurrence et c’est usant pour ses adversaires : à chaque fois que l’on croit que Fabio Quartararo est proche du coup de grâce, c’est à ce moment qu’il arrive à en réchapper pour prendre la poudre d’escampette et s’accorder un sursis dans la course au titre. Celui pris dans ce Grand Prix du Japon pourrait être décisif dans une saison qui ne compte plus que quatre étapes. Dont celle de Thaïlande, dès le week-end prochain…

Au Motegi, le Français champion en titre a commencé son meeting avec 10 et 17 points d’avance au classement général sur Pecco Bagnaia et Aleix Espargaró. Alors qu’il est tout juste dans le top 10, il quitte les lieux avec un écart porté à 18 sur l’officiel Ducati et 25 sur le pilote Aprilia. Ce qui fait bien 8 unités en sus à chaque fois avec cette huitième place. Le passif d’Enea Bastianini passe de 48 à 49 longueurs.

Ce qui est bon pour le moral du tricolore est évidemment mauvais pour un Pecco Bagnaia rattrapé par ses vieux démons en s’impatientant, dans le dernier tour, derrière la Yamaha. Finalement, le Pièmontais, malgré ses dires, n’a pas tant changé que ça. Il reste très friable lorsque les choses vont de travers. Sous la pluie, lors des qualifications, il était nulle part et cherchait la cause de ce marasme. En course, il n’a jamais été à la hauteur de son équipier Miller dominateur, n’arrivant pas à décoller un Bastianini qui ne le ménage toujours pas, jusqu’à buter sur Fabio Quartararo, avec les conséquences que l’on sait… Nous verrons, dès le week-end prochain en Thaïlande, les ravages causés sur le moral de l’Italien par cette bévue au Japon.

Pecco Bagnaia

Fabio Quartararo reste insaisissable pour ses rivaux

Côté Aleix Espargaró, c’est une occasion manquée à cause de la technique. Le pilote de la RS-GP est une vraie victime de la malchance jusqu’à plus ample information. Quant à Bastianini, il n’a profité de rien, restant derrière le champion en titre, se révélant incapable de se montrer aussi brillant que le vainqueur australien et même de Jorge Martin, deux pilotes qui mettent deux Ducati sur le podium. La Desmosedici avait donc des arguments à faire valoir ce dimanche.

Dans cette seizième manche du championnat, on ne manquera pas de signaler la seconde place de Brad Binder au guidon, rappelons-le, d’une KTM. Le Sud-Africain finit derrière son futur équipier après une prestation dont il a décidément le secret. On termine avec la quatrième place de Marc Marquez. Il a été sage et a bien mené sa barque Honda avec un soft arrière. Sur un tracé éprouvant, son bras droit a tenu. De bon augure…

MotoGP Japon Championnat : classement après le Japon (16/20)

Japon

Crédit classement motogp.com

 

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