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Jorge Lorenzo

Jorge Lorenzo s’est penché dans un entretien sur ce qu’il faudra au MotoGP pour pimenter encore un plus son spectacle. Il reconnait que Dorna a fait du bon travail en constatant que la compétition est bien plus ouverte qu’à son époque. Mais cette incertitude présente dans chaque Grand Prix sur qui pourra gagner est aussi contre-productive si deux autres éléments manquent. Et Por Fuera dits lesquels…

Il est décidément difficile d’avoir un monde parfait ou même de s’en rapprocher. Ainsi, lorsque Jorge Lorenzo était en fonction, on savait qu’avec lui et au plus quatre autres noms, se trouvait forcément le vainqueur d’une compétition de fait prévisible, ce qui est toujours ennuyeux. Mais comme il n’était pas envisageable que ces protagonistes partent un jour en vacances ensembles, il y avait de l’intérêt à les voir s’affronter.

Aujourd’hui, désigner celui qui concrétisera au terme d’un Grand Prix relève de la cartomancie. Cependant, comme tout le monde s’embrasse dans le parc fermé à l’arrivée, il manque encore quelque chose pour déclencher la passion, et ce sont les feux de la discorde…

Valentino Rossi, Jorge Lorenzo, MotoGP Historical Pairs

Jorge Lorenzo : « la bonne ambiance n’est pas ce qui se vend« 

Une approche qu’appréhende ainsi Jorge Lorenzo dans un entretien à motorbikemag. D’abord, il y cette histoire du chef de la meute dont l’autorité est contestée : « je vois un certain manque de ce charisme ou caractère marqué qui existait auparavant » regrette le quintuple Champion du Monde. Un manque de relief qui ne peut que produire ce qu’il regrette : « il y a un peu de rivalité, par exemple entre Bagnaia et Bastianini, et cela suscite peu d’intérêt auprès du public. Les gens veulent la rivalité ».

La légende des Grands Prix argumente : « la F1 a grandi à l’époque à la fin des années 80 en raison de cette forte rivalité entre Prost et Senna, la rivalité entre Doohan et Crivillé a également suscité des attentes, la mienne avec Rossi, ou celles que j’avais avec Márquez ou Pedrosa…

Il ajoute : « le Peuple veut voir la rivalité et ça génère de la morbidité de voir qu’on ne s’entend pas, et le « qu’est-ce qu’ils vont dire » l’un de l’autre dans les conférences de presse est un peu la sauce. Quand en Autriche je vois tout le monde s’arrêter au premier virage à la fin de la course et se saluer comme des amis… Ça va, parce que c’est une bonne ambiance, mais ce n’est pas vraiment ce qui se vend ».

Et il termine sur cette analyse sur le genre humain : « les gens veulent voir de la rivalité, ils n’aiment pas que tout le monde soit ami. Les êtres humains sont comme ça, ils veulent voir la rivalité et la confrontation ».

Jorge Lorenzo Legend SPA 22

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