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Gino Borsoi

Gino Borsoi est le nouveau team manager de l’équipe satellite préférée de Ducati qu’est Pramac. C’est en effet la seule à bénéficier des mêmes GP23 que celles qui sont rouges usine et au vu de la domination de la bête en MotoGP en ce moment, ce n’est pas rien. Cela se voit au classement général provisoire du présent championnat puisque son fer de lance Jorge Martin se présente comme le dauphin de Pecco Bagnaia, à 35 longueurs, mais aussi avec seulement un point d’avance sur le pilote VR46 Marco Bezzecchi. L’homme qui mène le Prima Pramac Racing fait le point à la mi-temps de cette saison où il sent, sans trop vouloir le dire, qu’un exploit historique est envisageable …

Et cet exploit consisterait à amener jusqu’au trône MotoGP un pilote privé. Une perspective rendue possible avant tout par la politique que Ducati applique envers ses partenaires dans le paddock, que les Japonais ne considéraient autre fois que comme des clients. Une différence de statut notable qui se vit ainsi sur le terrain, au quotidien : « Ducati a fait un excellent travail ces dernières années, y compris pour les équipes satellites » rappelle ainsi Gino Borsoi. « Ils nous fournissent une moto parfaite, nous avons plus ou moins le même matériel que l’usine à notre disposition. C’est très important pour nous, mais c’est aussi bon pour Ducati. Parce que de cette façon, ils peuvent placer de nombreuses motos devant tout le monde ».

Jorge Martin

Gino Borsoi : « nous pouvons voir les données de toutes les autres équipes Ducati, vous pouvez apprendre des données des autres pilotes »

« Cette façon de travailler nous donne l’opportunité de voir les données de toutes les autres équipes Ducati » précise encore l’Italien. « Et je pense que c’est la clé pour Ducati, c’est pourquoi nous pouvons toujours nous améliorer. Parce que vous pouvez apprendre des données des autres pilotes. Vous pouvez voir où ils sont meilleurs et en fin de compte, nous pouvons simplement nous améliorer à partir de cela. Un week-end de course est si court, mais avoir toutes les données à portée de main peut vous faire gagner du temps lorsqu’il s’agit de trouver la meilleure configuration pour le pilote ».

Une équité qui, cependant, n’était pas tout à fait de mise l’an passé en raison d’un changement stratégique important de dernière minute décidé dans le box rouge. Gini Borsoi, n’était pas encore en fonction chez Pramac, mais il a pris connaissance du dossier … « Nous avions un moteur différent, ce qui nous a pénalisés. Jorge Martin commettait des erreurs, il ne pouvait pas se doser, et maintenant il le peut. Le moteur qui nous met à présent sur un pied d’égalité avec les moteurs officiels, aide beaucoup. L’année dernière, c’est un handicap qui nous a fait mal ».

Et pour la suite ? Gino Borsoi répond sur Speedweek : « nous n’avons pas besoin de rêver maintenant. Ce n’était que la première partie de la saison. Nous devrons attendre et voir ce qui se passera de la mi-saison à la finale ». Et pour 2024 ? « Le meilleur scénario que j’ai en tête, et je pense que c’est aussi le scénario parfait, est de garder les deux pilotes dans mon équipe ». Cependant, Ducati aura le dernier mot car les pilotes Pramac sont sous contrat directement avec le constructeur italien.

Gino Borsoi

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