Pedro Acosta, rookie prometteur de KTM, traverse un début de saison 2025 compliqué, pointant 10e avec 33 points après cinq Grands Prix. Malgré une 7e place à Jerez et un 5e temps aux tests, le jeune Espagnol, opéré pour un syndrome des loges, peine à briller, éclipsé par Maverick Viñales (4e à Jerez). Aki Ajo, directeur de KTM MotoGP, salue l’attitude d’Acosta et la forme de Viñales, malgré les incertitudes financières de KTM.
À l’issue des cinq premières manches du championnat MotoGP 2025, Pedro Acosta pointe à la 10e place du classement général avec seulement 33 points. Pour un pilote qui a impressionné dès ses débuts l’an passé, cette entame de saison est en deçà des attentes – surtout face à un Maverick Viñales transformé, désormais solide référence de la maison KTM.
Malgré cela, le directeur sportif Aki Ajo, mentor historique d’Acosta, reste confiant : « Pedro a une très bonne attitude. Il gère parfaitement ces moments compliqués, et c’est exactement dans l’adversité qu’on devient plus fort. »
Entre adaptation à une RC16 2025 encore instable, concurrence directe avec Viñales, et un passage par le bloc opératoire pour soigner un syndrome des loges, Acosta n’a pas été épargné. Sans oublier la crise financière que traverse KTM, qui entretient les rumeurs d’un départ anticipé du jeune Espagnol malgré un contrat pluriannuel.
« Ce n’est pas parce que Pedro Acosta ne brille pas immédiatement qu’il échoue »
Ajo coupe court à la spéculation : « nous ne suivons pas ce qui se dit dans le paddock. On se concentre sur ce que l’équipe peut faire. Pedro travaille bien, il apprend, il observe, sans chercher à copier. »
Le contraste est fort avec son coéquipier de marque Viñales, flamboyant sur la KTM : podium effacé par une pénalité au Qatar, 4e à Jerez, et surtout une sérénité retrouvée. « Maverick vit la meilleure période de sa vie, mentalement. Il est stable, professionnel, rapide. Pour toute l’équipe, il est une référence précieuse. » Acosta ne cherche pas à l’imiter, mais s’en inspire : « l’important est de comprendre et d’utiliser les infos de tout ce qui l’entoure. Pedro le fait intelligemment. »
Aki Ajo mise sur la résilience : pas de panique, pas de précipitation. « Pedro est en phase d’apprentissage. Ce n’est pas parce qu’il ne brille pas immédiatement qu’il échoue. C’est une saison de construction. » conclut-il sur crash.net.
