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Après avoir terminé en treizième position l’année dernière du Championnat du Monde MotoGP sur une Ducati GP17 de l’équipe Pramac Racing, Miller est monté en grade cette année et dispose comme les pilotes du team officiel Andrea Dovizioso et Danilo Petrucci d’une GP19 flambant neuve. Il est désormais leader de son équipe, et chef de file du jeune Francesco Bagnaia, frais émoulu de la Moto2 dont il vient de remporter le titre mondial, et qui dispose lui d’une Desmosedici GP18.

La saison de Miller est orientée selon deux axes : il doit développer la GP 19 en compagnie des pilotes officiels, et il lui faut prouver qu’il sera capable de faire partie de la structure d’usine aux côtés de Dovizioso en 2020. Il a comme adversaires dans ce domaine Danilo Petrucci et Francesco Bagnaia.

Du côté des pneumatiques, Michelin a proposé pour ces trois jours de test à chaque pilote une allocation très similaire à celle fournie pour le dernier Grand Prix de Malaisie. Trois nouveaux pneus sont proposés aux équipes, qui les ont déjà utilisées lors des trois jours de déverminage du week-end dernier : une nouvelle gomme avant médium-dur, ainsi que deux pneus arrière (un médium et un tendre) utilisant la nouvelle technologie introduite ponctuellement en 2018 pour améliorer l’adhérence et la régularité.

A la mi-journée, Jack Miller figurait dans le top10, en neuvième position :

Jack terminait finalement cette première journée en onzième position avec un temps de 2’00.383, à 0.762 du leader Marc Marquez.

L’Australien déclarait à l’issue de ces essais « Je me sens bien, même si j’ai eu un problème avec la première moto sous la forme d’une petite chute, plus tôt en fin de journée. J’ai sauté sur la deuxième moto, ce qui était de toute façon prévu, mais j’ai eu quelques ennuis avec cette machine, ce qui ne m’a pas permis de réaliser un tour rapide à la fin.

« Le test d’aujourd’hui a été positif dans l’ensemble. Nous avons trouvé deux ou trois choses intéressantes. Il nous faut encore travailler sur les réglages de base, mais j’estime que nous en sommes déjà à un bon niveau. Toutefois on peut encore améliorer. En fin de saison, vous pensez parfois avoir le meilleur réglage, pour vous rendre compte au début de l’année suivante que ça peut encore être mieux.

« Nous avons encore beaucoup de choses à essayer, au niveau du réservoir d’essence par exemple. La plupart des améliorations que nous avons essayées se sont avérées positives, donc je pense que nous allons continuer de les utiliser. Nous avons une longue liste de choses à essayer pour demain et après-demain, donc les tests sont loin d’être terminés et il nous reste beaucoup de travail à faire.

« Il est très appréciable pour nous d’avoir le support de l’usine. Ils nous ont déjà soutenus l’année dernière, et nous avons apprécié leurs conseils comme ils ont apprécié nos commentaires. C’est une bonne manière de travailler et j’apprécie beaucoup ma collaboration avec eux. »

Du fond du bush australien à la victoire en MotoGP

C’est en dirt track et en motocross que le turbulent fils de la famille Miller fait ses débuts. Après avoir remporté six titres australiens, il se tourne ensuite vers la course sur asphalte à 14 ans en Tasmanie, gagnant de nombreux succès. Sa carrière se poursuit en Europe, où Miller remporte le Championnat IDM 125 cm3 en 2011 à seulement 16 ans, effectue cinq wild cards en GP et est récompensé par son passage en Championnat du Monde Moto3 la saison suivante sur une Honda chez Caretta Technology.

En 2014, Miller termine deuxième du Championnat du Monde Moto3 au sein de l’équipe Red Bull KTM Ajo dans laquelle il se bat pour le titre mondial jusqu’à la dernière course. Il finit seulement deux points derrière Álex Márquez.

Après être passé directement en MotoGP en 2015, Miller rejoint l’équipe Marc VDS et remporte sa première victoire en MotoGP le 26 juin lors du Grand Prix des Pays-Bas, une course caractérisée par un double départ dû à la pluie, après avoir doublé Marc Márquez qui finit deuxième. C’est la première victoire d’un pilote privé depuis celle de Toni Elias en octobre 2006 à Estoril au Portugal, 0.002 devant Valentino Rossi. En 2017, Jack termine la saison à la onzième place avec 82 points.

On se souviendra également de la saison 2018 pour la légendaire pole position conquise par Jack en Argentine. L’Australien a sorti les pneus slicks alors que le circuit était encore humide et a remporté la première place des qualifications, puis a clôturé le Grand Prix en quatrième position après avoir longtemps tenu la tête. Ce sera son meilleur résultat avec la quatrième place obtenue en France. Jack Miller a terminé la saison 2018 à la 13e place avec 91 points.

Résultats du premier jour de test :

Chronos de référence :

Record des essais officiels (pole position) : 1’59.053 par Dani Pedrosa (Honda) le 24/10/ 2015

Record officieux : 1’58.830 par Jorge Lorenzo (Ducati) lors des tests le 30/01/2018

Record du tour (en course) : 2’00.606 par Jorge Lorenzo (Yamaha) le 25/10/2015

Photos © Alma Pramac Racing

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