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Depuis sa victoire à Assen, Maverick Viñales va beaucoup mieux sur sa Yamaha. Lors des huit dernières courses, il a marqué des points. Cinq fois durant cette période, il s’est élancé de la première ligne et il est monté sur autant de podium. Le voilà meilleur pilote en M1 d’un championnat qu’il peut envisager de finir dans le trio de tête. Et pourtant, l’Espagnol clame à qui veut l’entendre que son avenir ne passerait plus forcément par Iwata. Le directeur de l’équipe officielle frappée des trois diapasons, Massimo Meregalli, fait un point de situation…

Maverick Viñales a repris son abonnement parmi les hommes de tête du MotoGP. Au terme des qualifications il se retrouve souvent en première ligne, et même en pole position comme à Misano. En course, le podium est presque devenu logique. Tout irait encore mieux si, pendant les quatre ou cinq premiers tours du début de Grand Prix, il ne trouvait pas le rythme suffisant pour rester avec ceux qui jouent réellement la victoire. Un problème cependant en voie de traitement. Si, à Misano, Viñales a lâché prise après quatre tours, avant de refaire en partie son retard, en Aragón, il n’a perdu que 5,8 secondes face au vainqueur Marc Márquez. À Buriram, il n’a laissé que 1,3 seconde et il a fini en troisième position.

L’étau se resserre donc. Et c’est le fruit d’un long travail. Massimo Meregalli explique ainsi : « c’est une question de confiance en soi. Nous travaillons étroitement avec lui pour que ses premiers tours soient encore meilleurs. Maverick voulait à l’origine un meilleur ressenti de l’avant. C’est pourquoi nous avons beaucoup insisté sur cet aspect lors des essais libres. Nous avons ensuite augmenté toutes les séances en configuration de course. Cela a permis à Maverick de s’habituer à piloter une moto plus lourde. Il a ensuite travaillé le freinage de la moto lors de la première phase de course avec un réservoir plein. C’est devenu une procédure normale pour lui. »

Une progression qui suit aussi celle, globale, de Yamaha. À Buriram, la firme japonaise a classé trois pilotes qualifiés parmi les quatre premiers avec Quartararo, Viñales et Morbidelli, puis deux sur le podium de la course avec Quartararo et Viñales.

« Déjà en 2018, nous avions bien performé en Thaïlande. Nous étions curieux de connaître notre performance sur cette piste en 2019 », a déclaré Meregalli. « Il a été démontré que nous avions réellement progressé dans l’électronique et la répartition des masses depuis quelques mois maintenant. Les nouveaux pneus Michelin ont également bien fonctionné à Buriram. Ce n’est pas toujours le cas de la puissance du moteur. Nous avons une excellente maniabilité, ce qui nous aide beaucoup sur des tracés comme Buriram. Nous travaillons fort, et les résultats nous donnent raison. »

Portant, cette progression ne convainc pas totalement le pilote de 24 ans qui continue à dire que la Yamaha ne correspond pas fondamentalement à son style qui, selon sa description, fait penser qu’il s’épanouirait mieux sur une Ducati

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