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Les pilotes de MotoGP, comme tous les champions de toutes les catégories sportives, souhaitent, après leur passage, entrer dans la postérité. Une opération qui n’est pas si simple, car un palmarès élogieux ne suffit pas forcément à exceller dans cette dimension qui titille l’imaginaire des foules. C’est plutôt l’impression que l’on laisse qui compte. Un sujet qui intéresse au plus haut point un Marc Márquez qui gagne tout sur le papier, mais qui aimerait aussi conquérir les cœurs…

S’inscrire durablement dans l’histoire de sa discipline et rester dans la mémoire collective de son sport, c’est le désir de tout athlète. Marc Márquez n’échappe pas à cette ambition suprême et il travaille constamment pour forger ce qui restera de lui au-delà de son palmarès déjà époustouflant. En 2020, il sera en lice pour égaler Valentino Rossi au nombre de titres absolus, ce qui ne sera sans doute qu’une étape pour continuer à récolter les couronnes. Mais cela suffira-t-il pour s’ancrer durablement dans tous les esprits ?

Il semblerait que non. Marc Márquez explique ainsi son point de vue : « au cours de votre carrière, vous pouvez gagner plus ou moins, être meilleur ou pire, mais finalement, les gens se souviennent parfois plus d’un Mamola que d’autres pilotes. Pourquoi ? Parce que la piste, c’est toujours essayer et de chercher autre chose. »

Et cet « autre chose » que l’officiel Honda battit à chaque tour de circuit est ceci : « c’est pourquoi je me bats chaque week-end au classement et jusqu’au dernier tour. C’est aussi pour mon mental. Bien sûr, cette ambition m’a fait gagner des championnats comme 2013 ou 2016, mais aussi perdre en 2015 », analyse le pilote qui fera équipe avec son frère Álex en 2020. « J’essaie de le contrôler. Mon équipe essaie de le contrôler et me donne de bons conseils, mais c’est exactement le souvenir que je veux laisser », explique Márquez.

 

 

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