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En fait, après le Grand Prix de France, les courbes nous parlent… pas beaucoup!

En effet, si celle de Jorge Lorenzo est assez homogène, avec une classique perte de temps progressive d’une petite demi-seconde au fil des tours (que l’on peut d’ailleurs mettre sur le compte de son avance confortable), celles de Valentino Rossi et de Maverick Vinales sont trop « marquées » par les dépassements successifs qu’ils ont dû effectuer.

2016

Aussi avons-nous comparé les courbes de Lorenzo lors des deux dernières épreuves qui, hormis les pneus et l’électronique, présentaient des caractéristiques similaires; départ en première ligne pour Lorenzo, en troisième pour Rossi, et températures plus hautes en course qu’aux essais.

99

La principale différence qui saute aux yeux est que Lorenzo pouvait attaquer très fort avec les Bridgestone lors des 4 premiers tours, ce qu’il n’a pas pu faire avec les Michelin.
Pour le reste, les performances sont similaires jusqu’à un peu après la mi-course, puis le pilote majorquin ralentit très progressivement, ce qui est probablement lié à son avance confortable.

46

Concernant Rossi, les 4 premiers tours sont exactement semblables… mais une demi-seconde plus lents en 2016. Cela perdure jusqu’au 10ème tour où le pilote Yamaha (et ses pneus) retrouvent le même rythme qu’en 2015.
Le dépassement de Marquez, au 13ème tour, lui coûte du temps, puis le #46 relâche beaucoup son effort après le 16ème tour, quand Marquez et Dovizioso partent à la faute.

En résumé, les pneus Michelin ont impliqué un début de course un peu plus lent qu’en 2015 avant de retrouver des performances similaires.

La configuration de l’épreuve 2016 ne permet pas de dire si, ensuite, la baisse des chronos est liée à une usure des pneus ou à une baisse volontaire de rythme, Lorenzo, Rossi et Vinales étant séparés par plusieurs secondes ne les obligeants pas à demander le maximum à leurs pneus.

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