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La course virtuelle a donc eu lieu et a donné un peu de grains à moudre aux fans, aux télévisions et aux investisseurs. Ce n’était pas grand-chose par rapport à une vraie course, mais, par les temps qui courent, il faut revoir sa matrice. Et ainsi se repositionner pour passer ainsi au mieux cette épreuve que nous impose le coronavirus. Álex Rins l’a rappelé à l’arrivée du Mugello numérique en insistant sur le fait que l’essentiel était de participer. Car les héros d’aujourd’hui sont ailleurs…

La soif de gagner à tout prix des uns et la crainte absolue de la défaite des autres ont été des variables prises en compte dans l’organisation de cette course virtuelle sur le Mugello numérique. Du coup, nous n’avons eu que dix pilotes en lice avec une absence remarquée. Mais Valentino Rossi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, aura l’occasion de se rattraper le 12 avril, puisqu’une nouvelle épreuve à coup de manettes y est annoncée.

Pourtant, l’essentiel était de participer. Álex Rins a ainsi remis les choses à leur place, une fois la télé éteinte : « de nos jours, les héros sont autres : pompiers, policiers, personnels soignants dans les hôpitaux. » Cela étant justement posé, le futur marié, parle de son quotidien, de ses collègues et de ce qu’il entrevoit pour cette saison 2020 qui sera inédite…

« Il faudra beaucoup de régularité. Avec tant de week-ends d’affilée avec des courses, il n’y aura pas de place à l’erreur et aux blessures. Le but est de gagner des courses car nous avons fait un pas en avant dans le châssis et le moteur. Dans le test du Qatar, nous n’avons rien essayé de nouveau, mais en Malaisie, ils ont apporté de nombreuses nouvelles pièces. »

« On garde le châssis, de l’électronique, un moteur avec un peu plus de puissance en ligne droite, haut. Merci aussi aux pneus. Ils nous donnent beaucoup plus d’adhérence. Les fins de course seront passionnantes car en rythme on peut rouler une seconde plus vite et on ne sait pas comment les pneus arriveront au bout » précise l’équipier d’un Joan Mir en pleine ascension.

Il ajoute : « nous avons dû trop de fois en passer par la Q1 en 2019. Nous avons essayé d’améliorer cela, en changeant la géométrie de la moto, en prenant plus de risques que la normale. Nous sommes sur la bonne voie. En Malaisie et au Qatar, nous avons fait un bon tour. Nous avons fait une simulation de course et ça s’est plutôt bien passé. » Avec Yamaha, Suzuki est considéré comme le constructeur qui peut le plus se réjouir de la qualité des nouvelles enveloppes Michelin

 

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