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Avec le projet de lancer la saison des Grands Prix dès le 19 juillet à Jerez, c’est l’autre bonne nouvelle qui donne foi en l’avenir. Celle de la confirmation de Joan Mir chez Suzuki pour deux ans de plus. Elle suit celle d’Álex Rins qui avait signé la même prolongation pour l’écurie d’Hamamatsu deux semaines plus tôt. Le tout en pleine crise coronavirus et son confinement y afférent. Un signe de confiance pour le futur a déclaré le team manager Davide Brivio. Et c’est tant mieux. Cela étant dit, pour deux ans, la confiance est là. Au-delà, comme un certain Marc Marquez qui a poussé son bail jusqu’à 4 ans avec Honda, Álex Rins est plus que dubitatif…

Álex Rins pilote pour Suzuki depuis 2017 et avec la prolongation de son contrat jusqu’à fin 2021, il est en route pour entrer dans l’histoire de la firme d’Hamamatsu en Grand Prix comme l’un des pilotes qui aura servi le plus longtemps la cause de la marque. Pour autant, il n’était pas question de travailler sur cet aspect lors des négociations qui ont aussi confirmé Joan Mir, assurant au projet GSX-RR deux jeunes pilotes talentueux pour son aboutissement.

Ainsi, Álex Rins et Suzuki, malgré une estime mutuelle, n’ont jamais été dans le schéma d’un Marc Márquez avec Honda, désormais unis pour le meilleur et pour le pire jusque carrément 2024 : « non, nous n’y avons pas pensé », a déclaré Rins à Motorsport-Total.com. « La tendance est de signer des contrats pour deux ans. Marc a surpris tout le monde, mais c’est sa stratégie. »

« Marc Márquez a une stratégie avec son contrat de 4 ans »

« Je suis sûr qu’il a une stratégie, sinon il ne l’aurait pas fait », estime Rins à propos de son compatriote espagnol. « Mais personnellement, je ne vois aucun avantage. » Parce que si le partenariat entre lui et Suzuki continue de se dérouler sans heurts et avec succès, il n’y aurait pratiquement rien sur la voie d’une nouvelle prolongation de contrat.

De toute façon, un transfert ailleurs n’était pas envisagé par Rins : « je sais que d’autres équipes ont montré de l’intérêt, mais je n’ai pas pensé à quitter Suzuki. Suzuki veut gagner et je veux gagner. Je pense que nous en avons beaucoup cette année pour célébrer les victoires. Nous devons rassembler tous les ingrédients et rester au sommet. »

Malgré une première saison marquée par une blessure, Suzuki a toujours été derrière l’Espagnol. Les premiers podiums ont suivi en 2018 et les deux premières victoires en 2019. Le grand objectif est le championnat. Suzuki attend un titre mondial depuis 2000.

Dans l’ensemble, les Japonais ont remporté la couronne à six reprises dans la catégorie reine. En 1976 et 1977, Barry Sheene a inauguré le grand succès. En 1981, Marco Luchinelli a remporté le titre mondial et en 1982 Franco Uncini a suivi. En 1993, Kevin Schwantz a continué la série et en 2000 Kenny Roberts Jr. Suzuki attend toujours la concrétisation dans l’ère des quatre temps.

 

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