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Au vu du déroulé de la saison 2020, une question s’impose : est-il vraiment nécessaire d’être un pilote dans une équipe usine pour remporter le titre mondial en MotoGP ? Certes, Joan Mir, officiel Suzuki, a montré que les couleurs de la marque gagnaient à la fin. Mais il n’y a pas de GSX-RR satellite tandis que si l’on regarde du côté de Yamaha, six des sept victoire prises par la M1 en 14 courses sont dues à Petronas. Une conjoncture qui n’a pas échappé à Johann Zarco qui en fait son miel pour 2021 …

Johann Zarco, on le sait, revient de loin. Il y a douze mois, sa carrière en Grand Prix ne tenait qu’à l’obstination d’un Claude Michy à lui trouver un guidon. Une oreille attentive a été trouvée chez Ducati, qui l’a placé chez Avintia, à la réputation alors peu flatteuse. Mais sur sa GP19, le Français a retrouvé le sens de la marche et même les sommets. Lorsqu’il est devenu clair qu’un guidon était à prendre dans le team usine, Johann Zarco s’est logiquement mis sur les rangs.

Mais il a croisé le paquebot Rossi qui l’a écarté du rivage de Borgo Panigale, finalement atteint par Pecco Bagnaia. Cependant, les portes Pramac se sont ouvertes, ce qui est loin d’être une mauvaise affaire. Elle serait même excellente à bien regarder la physionomie du MotoGP du monde d’après …

Une situation qu’a bien analysé le double Champion du Monde Moto2 qui annonce ainsi la couleur pour 2021 : « l’année où il va falloir bien faire, c’est 2021 » commence Johann qui ajoute avec sa franchise habituelle : « je suis sûr que le pilote satellite peut jouer le titre ». Il explique : « en étant dans le team encore en dessous de Pramac, j’ai déjà vu qu’il y avait un bon support de Ducati. C’est la mentalité de Dall’Igna : dès qu’il a confiance dans un pilote et qu’il sent quelque chose de bon à aller chercher, il fait en sorte de l’aider ».

Johann Zarco : « Pramac, en fait, c’est tout bénef »

« Je pense qu’il m’a bien aidé cette année, donc il y a moyen qu’il puisse m’aider autant l’an prochain. Sur ça, je n’ai pas de doute. Tout le monde commence à trouver son équilibre et c’est tellement serré que c’est peut-être ça qui permet aux satellites de combler le retard qu’ils avaient face aux officiels, de moins faire la différence. C’est l’analyse que je peux faire du pourquoi les usines ne font plus autant de différences » pense Johann Zarco qui termine : « je me sens pilote officiel mais presque sans cette pression médiatique du vrai pilote Factory. En fait, c’est tout bénef ». Et Johann Zarco avait fait la vraie bonne affaire dans le clan Ducati ?

On rappellera que Johann sera l’aîné des six pilotes équipés en Desmosedici puisque Ducati a fait une rafle sur la nouvelle vague. Jorge Martin sera aussi chez Pramac, le champion du Monde Moto2 Bastianini et son dauphin Luca Marini seront débutant chez Avintia avec deux GP19. Dans le team usine, Jack Miller et Pecco Bagnaia seront premiers de cordée. Avec, justement, la pression …

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