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Avertissement :

Contrairement à l’immense majorité des articles de notre site, cette nouvelle rubrique ne reporte pas seulement des informations, elle laisse une certaine liberté, voire une liberté certaine, aux pensées de son auteur habitué du monde littéraire qui publiera sous le pseudo de Vernon Stoner.

Ici, on relate, bien sûr, mais on extrapole aussi, on suppute, on échafaude, bref, on discute et on échange !

Vous avez le droit de répondre en commentaire, de corriger, de clamer votre indignation, ou, au pire, si cela vous engendre vraiment des aigreurs d’estomac, de changer de rubrique…

Vous êtes toujours là ? Petits curieux, va… Allez, gaaazzzz !


L’arsouille en mode Charentaises ! #Playstation

Comment ça on n’est pas un vrai motard si on ne roule pas toute l’année, peu importe la météo ?

J’avoue avoir pratiqué cette politique très longtemps, parcourant les routes des collines niçoises, guitare sur le dos, même quand le ciel me tombait sur la tête. Je vous vois sourire… Nice ? Pffff, tu parles, c’est soleil H24 et 12/12. Sachez que non, à Nice, il pleut aussi. Alors certes, c’est moins souvent qu’ailleurs mais, quand ça drache, le débit est celui d’un Kärcher sous cocaïne ! Mon plus grand moment de solitude reste cependant un retour à la maïoun de nuit et sous la neige ( oui, ça arrive) avec mon regretté ZX-9R. Verdict : Le Trophée Andros, c’est pas pour moi…

Ces orages diluviens m’ont d’ailleurs coûté mes premiers volumes, et j’y ai même laissé une guitare en miettes dans le fossé… OK, mais il ne fait jamais froid ! Faux, et encore faux. Il faisait ce matin quand mon antique Falco a accepté de se mettre en branle. Ça peut sembler dérisoire pour un Inuit, mais pour un Niçois, c’est l’Arctique avec un grand A ! Exception faite de la conséquence qui peut engendrer une certaine difficulté à trouver l’accessoire servant à se soulager au retour, ce qui n’est jamais agréable pour un homme, le froid pose avant tout le problème du grip. Même monté en pneus racing, ça chauffe pas, donc ça colle pas. Il est vrai qu’avec une bécane moderne, ABS, Traction Control, & tutti quanti, gérer la poignée de gaz sur l’angle est un tantinet plus simple quand ça glissouille pour un oui ou pour un non. Mais bon, ça ne met pas pour autant les gommards en température, pas plus que ça n’aide à éviter les traces de fioul allègrement déversées en plein virolos par les camions de livraisons qui, malgré les progrès réalisés en ingénierie automobile, ne sont toujours pas foutus de conserver le précieux liquide dans leurs cuves… Tout ça pour dire qu’aujourd’hui, à l’approche du demi-siècle, si je monte sur mon Aprilia une fois par semaine minimum en hiver, c’est plus pour vérifier qu’elle démarre encore que par pur plaisir.

Comment palier à cette frustration durant les mois hivernaux pour ceux qui n’aiment pas le ski ou jouer à la baballe en salle, et sont monomaniaques ? Ou plutôt, motomaniaque! Ben, il y a un truc plutôt sympa, les jeux vidéos.

Attention, je suis un gamer du dimanche et le propos de cet article est d’inciter les non-initiés et réfractaires de tout poil à tenter l’aventure. Je ne vais pas décortiquer les nombreuses options de Ride 4, et encore moins me la jouer puriste qui passe les vitesses en manuel et active le mode simulation ultime. Je comprends cet état d’esprit mais, si je suis perfectionniste maladif dans le taf, là, je caracole à l’autre extrême. Et vous savez quoi ? J’ai même pas honte ! Quand j’allume la Playstation le weekend, je n’ai qu’un but : M’amuser, me détendre, me faire plaisir, et sûrement pas me prendre le bourrichon à chercher des heures comment faire pour passer plus de temps sur l’asphalte que dans le gazon.

Si je me décide à écrire sur un jeu, c’est que celui-ci, Ride 4, est vraiment énorme. J’en ai testé beaucoup et, à part le MotoGP, j’ai souvent été déçu. Avec ce nouvel opus de Ride, on ne s’ennuie pas une minute et l’équilibre réalisme/fun est parfait. Il y a à peu près l’ensemble de la production mondiale de ces vingt dernières années, mais aussi les Motos Legend. Vous savez, les moulins à carbu qui refusaient de vrombir l’hiver sans le starter au max. Dommage qu’il n’y ait pas encore l’option olfactive d’ailleurs parce que, punaise, j’ai enfin une Suzuki RG 500 dans mon garage ! Vous pouvez acheter un panel impressionnant, y a même des Harley, c’est dire… De la Yamaha TZR 250 R à la Kawa H2, il y a presque  toutes les motos dont vous rêvez. Et si votre constructeur fétiche sort une nouveauté, elle sera dispo en rajout peu après. De plus, les comportements entre différents types de motos( sportive, roadster, etc) et de cylindrées, sont vraiment bien rendus et ça apporte beaucoup au plaisir de changer de monture.

Les graphismes déchirent, y a pas à dire. C’est putain de beau ! Vous pouvez aussi personnaliser motos et pilotes. Côté rider, il y a une multitude de choix de casques, combi, gants, etc. Côté trottinette, on peut rajouter des kits moteur, changer les pneus, le support de plaque, etc. Vous banquez via les crédits empochés avec vos courses, c’est simple. Le gros plus : La facilité pour effectuer ces opérations. En comparaison avec d’autres jeux top mais où il faut limite regarder un tuto juste pour choisir le bon véhicule, là, c’est de l’intuitif aisément accessible aux néophytes .

Les sons sont excellents aussi. Les différences entre les motorisations sont assez bien restituées même si votre système son va jouer pour beaucoup dans ce que vous entendrez.

Il y a un nombre incalculable d’épreuves. De la mini-cup en 3 courses de 3 tours sur une 300cc, en passant par les coupes Moto Legend, les pistes mythiques tel Suzuka (au guidon d’une ZX-10R ingérable…), jusqu’à l’option Endurance avec arrêt au stand, etc. Les circuits sont variés (Europe, USA, Asie) et, si vous bloquez sur un championnat, il suffit de switcher sur un autre. Les changements de météo sont également de toute beauté.

Et la maniabilité ? Ça reste le plus important. Là encore, c’est du domaine du pas trop galère. Je recommande à ceux qui cherchent le plaisir immédiat sans prise de tête de laisser toutes les aides activées (voir photo ci-dessous) et la difficulté IA  au plus bas (Très facile-20%). Ça donne un truc entre Simulation, on ne peut pas rester poignée en coin, et Arcade, on peut mordre dans le sable sans se vautrer et se prendre pour Rossi et Stoner à Laguna Seca 2008. Après, si vous voulez galérer à gérer frein avant/frein arrière, passage de vitesses, usure des pneus, etc, c’est votre problème. Quoi qu’il en soit, les sensations sont proches du réel quand on se met la tête dans la bulle, pardon, le jeu, et j’ai envie de dire que ceux qui ont de bonnes notions de pilotage pigeront plus vite que ceux qui… Bref, c’est qu’un fucking jeu, pas de polémiques…

Le mode « Carrière » est bien pensé. Les défis, chronos, slaloms, etc, et les courses en petites cylindrées (ça va beaucoup, mais alors beaucoup moins vite) sont super bien pour apprendre à maîtriser.

Un petit bémol sur les différentes vues. Autant l’option « vue pilote » est chouette, autant elle est injouable. Dommage, car les sensations auraient pu être fabuleuses. Elle reste malgré tout sympa quand vous regardez une de vos plus belles performances (mode ralenti).

Astuces :

Pas envie de se prendre le chou pour les démarrages ? Restez appuyé à donf…

Suivez le plus possible la trajectoire idéale (ligne bleue) quand vous ne connaissez pas bien le circuit, et freinez un peu avant les limites (lignes rouge-jaune). Les chicanes, pif-paf, épingles, & cie, sont vraiment ardues à bien négocier. Mais c’est peut-être parce que je suis mauvais aussi sur ces points là dans la réalité, allez savoir…

Doser le filet de gaz en courbe est utile et facile à gérer. N’ouvrez pas toujours en grand, bande de furieux !

Gaffe aux départs, ils sont dans l’esprit du réel, chaud bouillant !!! C’est là que je me boîte la plupart du temps… Vite s’extraire du paquet et faire comme notre Fabio Quartararo national quand il est au top, rester en tête et ne jamais revoir les autres ! Autre plus : Si faire les qualif’ vous emm…, zappez-les. Vous partirez en sixième position, ce qui reste respectable et ne demande pas de cravacher comme un âne pour remonter.

Et si on faisait un peu les cons pour finir ?…

Wheeling : Joystick vers l’arrière + gaz

Stoppie : Joystick vers l’avant + frein

Burn : Gaz + frein + direction

Un peu comme si vous étiez sur votre meule, quoi…

Si vous y jouez déjà et que vous avez des astuces et conseils, n’hésitez pas à les laisser en commentaire!

Bilan : En attendant ce foutu printemps, et le retour du MotoGP, Tonton Vernon recommande Ride 4 pour s’arsouiller en toute sécurité, et avec les valseuses bien au chaud !

Vernon