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 Comme tous les soirs de la semaine en cours, Canal+ met à l’honneur les sports mécaniques, F1 et MotoGP, dans son émission quotidienne « En pole » animée par Margot Laffite à 20h05 sur Canal+ Sport.

Lundi, Esteban Ocon et Frédéric Vasseur (Directeur du team Alfa Roméo) étaient les invités représentant la Formule 1 tandis que Johann Zarco est intervenu depuis le Qatar pour parler MotoGP.

Entre les essais de présaison et le Grand Prix du Qatar, le pilote Pramac est apparu détendu et semble apprécier cette période de repos forcé.

 Johann Zarco : « ça va nickel ! Il fait beau et je suis bronzé. »

 Bien sûr, le Français a été félicité pour le record de vitesse qu’il détient désormais en MotoGP

 « Oui, 357,6. Bientôt la barre des 360 ! Ça fait quasiment 100 mètres par seconde : ce n’est pas rien ! Bon, il y a six Ducati qui en sont capables mais je suis vraiment content d’avoir été la première Ducati car ça fait toujours un petit coup de buzz sympa. Et même pour les adversaires, mine de rien ils se disent  » lui, s’il est bien en fin de course, il peut nous passer  » (rires). »

 La confiance est donc la, et cela  augure de belles choses pour ce week-end…

 « Clairement, dès que j’ai pu monter sur la moto, j’ai été plutôt prêt, parce que performant d’entrée. Jack (Miller) aussi, on l’attend performant. Il est pilote officiel mais je vois bien avec toute l’analyse qu’il ne manque vraiment pas grand-chose pour atteindre sa vitesse, et plutôt même sa confiance, parce que c’est presque encore un manque de confiance sur certaines phases de pilotage. C’est donc presque facile à expliquer mais c’est dur à avoir, mais comme ça se passe depuis l’an dernier, j’ai vu que j’ai tout de suite attaqué  à un meilleur niveau, et c’est de bon augure car auprès de Ducati il y a du superbe matériel. Je suis ultra bien fourni et même au sein de l’équipe, ça me fait ce feeling que j’ai eu avec Tech3 quand je suis arrivé en MotoGP. Bon, là c’est avec des Italiens mais comme je parle couramment et que j’arrive même à penser en italien, c’est un plaisir de bosser avec eux. »

 Des planètes semblent donc s’aligner pour le pilote français…

 « Inch’allah comme on dit au Qatar ! Déjà, une année sur la Ducati pour bien l’apprendre, et sur le côté sportif et carrière, tout se met bien en ligne. Ça aide à passer un bon hiver et encore mieux se préparer, et être plus performant. Donc quand le côté sportif et entraînements se passent mieux à la maison, et que la tête se libère, ça paye tout de suite sur la moto. »

 Avec six pilotes en course, Ducati va devoir gérer ses troupes…

« Je pense les teams en MotoGP ne fonctionnent pas comme les teams en Formule 1. Il y avait déjà eu des histoires: » est-ce que le coéquipier aurait dû aider celui qui est favori ? ». Ça s’est même passé chez Ducati il y a une paire d’années. Tout le monde part quand même quasi à pied d’égalité, surtout les pilotes qui peuvent bien performer, et chez Ducati on trois avec de l’expérience et il y en a trois nouveaux. Mais ça n’exclut pas que ces trois nouveaux peuvent ultra bien performer, puisque dans ces trois là, il y a quand même le champion du monde Moto2 et le vice champion du monde Moto2.
Pour ma part, avec, Jorge Martin, qui lui a eu  une saison l’an dernier un peu en dents de scie parce qu’il a eu le Covid et a manqué des courses, on sent qu’il est très doué, très jeune. Il a déjà fait des erreurs mais il apprend de ça, et la vitesse s’il peut l’avoir rapidement et il a déjà fait un bon chrono sur notre dernier jour de test. Il y a une bonne entente et on partage le même petit préfabriqué pour se changer. Il y a vraiment une bonne entente même si on ne discute pas trop technique, puisque à mon avis il a déjà assez d’informations avec ses techniciens pour pouvoir apprendre. »

 Le pilote français est donc apparu avec une sérénité certaine et, toujours sur  l’antenne de Canal+, Randy de Puniet n’a pas hésité à rééditer le pronostic qu’il nous avait fait, de voir Johann Zarco sur le podium au Qatar…

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