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Bautista WSBK

Alvaro Bautista est un pilote qui a été formé et qui s’est révélé dans le paddock des Grands Prix avant de rejoindre celui du WSBK, faute d’une autre opportunité. Un choix par défaut qui a bien failli aboutir d’entrée avec un titre mondial sous la bannière Ducati, avant de rejoindre l’auvent Honda. L’Espagnol peut donc comparer les deux mondes et son jugement est de nature à décevoir ceux qui pensent que la compétition la plus dure se trouve en MotoGP…

Les pilotes du MotoGP auraient-ils finalement la belle vie ? Davide Brivio, qui officie maintenant en Formule 1 après avoir fait une belle carrière en Grand Prix moto, a déjà signalé que les pilotes des monoplaces étaient plus sollicités que leurs homologues travaillant derrière un guidon. A présent, c’est Bautista qui signale que le format des meetings WSBK est plus exigeant que celui du MotoGP

L’Espagnol de 36 ans déclare ainsi sur Todocircuito, en se rappelant de son arrivée en WSBK : « c’était difficile pour moi parce que lorsque vous êtes en MotoGP, vous ne pensez pas qu’il puisse y avoir autre chose. Mais je voulais continuer à courir et Ducati m’a proposé de participer au Championnat du Monde Superbike sur une moto d’usine, et je me suis impliqué dans l’aventure ».

Bautista trouve le WSBK mentalement plus difficile

Tout était nouveau pour le Champion du Monde 125cc 2006 : les adversaires, la Ducati Panigale V4R, les pneus Pirelli, même le format de course différait considérablement. Au lieu d’une seule course dimanche, il a dû s’habituer à la course Superpole et à deux courses principales. « Il se passe toujours quelque chose, il n’y a pas de répit. C’est physiquement et mentalement très épuisant », a souligné Bautista.

« En MotoGP, vous pouvez vous détendre après les qualifications de samedi. Dans le championnat du monde Superbike, vous faites votre première course peu de temps après Superpole, vous ne pouvez pas vous reposer ! Et quel que soit le déroulement de la course, il vous faut courir à nouveau un jour plus tard. Plus que l’épuisement physique, bien que la superbike demande beaucoup, c’est la tension mentale qui est présente ».

Il termine : « vous ne devez pas vous laisser influencer par un bon ou un mauvais résultat. Dimanche, il y a d’abord la course de sprint, puis une course normale, pour laquelle vous avez besoin d’une approche complètement différente. Cela a été le plus difficile pour moi ». Une expérience que va vivre son compatriote Tito Rabat cette saison.

 

 

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