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Ce vendredi 12 novembre 2021, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le Circuit Ricardo Tormo à Cheste (Valence), au terme de la première journée du Grand Prix de la Communauté Valencienne.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote français champion du monde, qui a une double revanche à prendre, à la fois sur sa dernière course et sur celles disputées à Valence l’année dernière, mais ne figure pas pour le moment dans le top 10.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement en anglais, tutoiement en français).


D’une façon générale, connaissez-vous la raison pour laquelle vous avez pu exploiter bien mieux la Yamaha cette année ?

Fabio Quartararo : « Honnêtement, j’ai pu bien mieux comprendre la moto. Durant toute l’année, j’ai eu un excellent feeling. Je pense que jusqu’à hier, c’était comme ça, avec toujours un excellent feeling avec lequel je pouvais attaquer à mon maximum, et je pense que c’est à cause de ça. J’ai aussi pu toujours me pousser à la limite, et c’était bien. C’est à cause de tout ça que j’ai pu avoir un excellent feeling et vraiment bien comprendre la moto. »

À part la vitesse de pointe, quelles sont vos autres demandes à Yamaha pour 2022 ?

« Pour être honnête, c’est la seule demande que j’ai, car je veux vraiment me concentrer là-dessus. Bien sûr, je veux toujours plus d’adhérence à l’arrière et plus de capacité à tourner, comme tout le monde dans le paddock, mais déjà s’ils amènent la même moto plus de la vitesse de pointe et des chevaux, je serais heureux. »

Pour revenir à votre première réponse, cela veut-il dire que vous n’avez pas bien compris la moto aujourd’hui ?

« J’étais perdu ! Totalement perdu ! J’ai chuté et je ne sais pas pourquoi, et c’est la pire des choses que vous pouvez avoir : Vous chutez et vous ne savez pas pourquoi. Tout allait bien mais l’avant était très agressif et s’est dérobé de manière très agressive, donc vous ne comprenez pas pourquoi. Aujourd’hui, la moto était super agressive alors que je l’ai exploitée comme durant toute l’année, donc nous devons trouver quelque chose parce que là c’est vraiment difficile de faire un chrono et d’être régulier. Et en plus nous sommes très lents, donc nous devons trouver une solution. »

Était-ce le même comportement qu’à Valence l’année dernière ?

« Pour être honnête, oui ! Très similaire. Vous ne savez pas ce qui se passe, vous ne savez pas où vous êtes, et vous n’avez pas de feeling avec l’avant. La moto tourne très bien, mais c’est très agressif et il n’y a pas de feeling sur l’avant, donc nous sommes un peu perdus. Je veux dire, je suis un peu perdu aujourd’hui, mais l’équipe regarde s’il y avait quelque chose de bizarre. J’ai aussi perdu beaucoup de temps au virage 1 car j’étais très prudent dans ce virage, mais dans beaucoup d’autre virage, le feeling sur la moto était très étrange. »

Où avez-vous rencontré le plus de problèmes : Sur le mouillé ou sur le sec ?

« Ce matin, nous ne nous attendions pas à la pluie, donc nous n’avons pas pu mettre nos réglages sur la moto car c’est assez long à faire. Mon feeling n’était pas trop mauvais ce matin, mais cet après-midi il était terrible. Je veux dire, je n’avais tout simplement pas de feeling ! C’est une chose que je ne peux pas comprendre, j’ai juste piloté normalement. J’ai fait 17 courses, et depuis la FP1 au Qatar jusqu’à Portimão, le feeling a été le même, et nous arrivons ici et nous sommes complètement perdus. C’est quelque chose de très étrange et je suis très impatient d’avoir la réunion avec l’équipe car il y a quelque chose que je ne peux pas comprendre. »

Ça fait deux week-ends un peu compliqués et on ne peut s’empêcher de faire le lien avec le titre à Misano. Est-ce que tu te dis que tu as eu de la chance d’être titré en Italie, car sinon cela aurait pu être compliqué ici, ou est-ce que si tu n’avais pas été déjà titré cela aurais été différent ici ?

« Non, à Portimão c’était quelque chose de différent. Je pense que si j’avais dû jouer le titre là-bas, ça ne se serait pas passé comme ça : J’aurais été plus intelligent et j’aurais fini en cinq ou sixième position. Il n’y a donc aucun rapport avec ça, et ici sur ce circuit il n’y a aucun rapport avec le titre que j’ai eu à Misano. C’est juste qu’à Portimão, j’étais premier en FP1, premier en FP2, deuxièmement en FP3 à 1/1000, donc on était dedans dès le début mais on a eu des complications. Et là, on n’a aucun feeling mais je pense qu’il n’y a pas de rapport avec le titre qu’on a eu à Misano. »

Est-ce que tu n’as pas aussi un peu envie d’être en vacances, physiquement ou nerveusement ?

« Non, il n’y a pas vraiment de « vivement les vacances », mais c’est juste que c’est frustrant d’être sur un Grand Prix et de ne pas comprendre ce qui se passe, surtout que c’est le dernier. Il n’y a pas de feeling, et c’est quelque chose qui m’énerve le plus, de savoir que je ne comprends pas pourquoi ça arrive ici, et l’année dernière c’était la même chose : C’était une catastrophe. Donc non, il n’y a pas vraiment cette sensation de dire « vivement les vacances ». »

Est-ce qu’il y a quelque chose de différent sur ta moto qui pourrait expliquer qu’elle ait été agressive aujourd’hui ?

« Sous la pluie, oui. Comme je l’ai dit tout à l’heure, on a un set up qui prend un peu de temps à faire, et il a commencé à pleuvoir juste cinq minutes avant la fin des Moto3. Il faut donc un peu de temps pour le faire et notre météo disait qu’il n’allait pas pleuvoir, mais il a plu et on n’a pas eu le temps de faire ce réglage. On est donc parti sur un réglage avec lequel je savais que malheureusement je n’étais pas au top, mais franchement c’est juste dans le dernier secteur qu’on perdait énormément ce matin. Sinon, j’étais à 8/10 jusqu’au troisième secteur : Ce n’est pas super, mais ce n’était pas non plus une catastrophe. Donc l’explication de ce matin, c’était surtout parce qu’on n’avait pas eu le temps de changer notre réglage. »

 

 

Résultats de la FP2 du Grand Prix MotoGP de la Communauté Valencienne :

 Crédit Classement : Motogp.com

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