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Alberto Puig

Alberto Puig sombrerait-il dans la nostalgie ? On ne sait, mais on constate qu’en deux ans dans ce monde d’après, la nouvelle ambiance imposée par la crise sanitaire et ses restrictions use les hommes du paddock. Lin Jarvis l’a reconnu, en mettant clairement en avant la pandémie et ses nouvelles obligations et Fabrizio Cecchini a décidé de quitter Aprilia et même le paddock après 30 ans de service. « J’ai besoin d’un reset, comme les PC » a commenté l’Italien. L’Espagnol de Repsol Honda, lui, aborde le changement d’époque en voyant une génération s’éteindre sans être remplacée dans ses compétences et sa noblesse…

Alberto Puig n’est pas du genre à faire des compliments si bien que lorsque l’on en constate dans son discours, ils sont certainement à la fois pesés et sincères. Et l’Espagnol en a fait dans un entretien avec Motosan où il fait part d’une conviction qui veut que, dans ce monde d’après, il n’y aura plus de pilotes aussi talentueux, charismatiques et compétents que dans celui d’avant…

Ces champions, il les identifie comme des « pilotes spéciaux ». Il en détermine exactement quatre. Et les voici… « Marc Marquez est un pilote très spécial. C’est un pilote de course complet, il est puissant, il a un grand potentiel, il est intuitif, il est courageux. Pedrosa avait une aptitude innée pour la moto, tout comme Stoner avait son talent naturel. Nous avons rencontré Lorenzo à un mauvais moment où il ne comprenait pas la moto, mais c’était un pilote très spécial », a déclaré l’ancien vainqueur en GP 500. « Ils avaient tous quelque chose de spécial » assure-t-il.

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Alberto Puig : « c’étaient des pilotes avec beaucoup de sensibilité pour diriger, comprendre, piloter la moto« 

Mais ce n’est pas tout. Pour Alberto Puig, ce quatuor est composé d’aventuriers de l’arche perdue : « tous les pilotes avec lesquels j’ai pu travailler étaient des pilotes super brillants, une génération de pilotes qui, à mon avis, n’existe pas aujourd’hui. C’étaient des pilotes très spéciaux, avec beaucoup de sensibilité pour diriger, comprendre, piloter la moto… Et la vérité est que lorsque vous travaillez avec des pilotes de ce niveau, vous apprenez d’eux ».

On rappellera que le reste du contingent Honda est peuplé de Pol Espargaró, Alex Marquez et Taka Nakagami qui n’auraient donc droit qu’à une estime relative de la part de leur patron Alberto Puig. Somme toute des pilotes « normaux ». « Lorsque nous avons décidé de signer Pol, nous l’avons fait parce que nous pensions qu’il était une très bonne option. C’était la même chose avec Lorenzo, même si les choses risquent de ne pas bien se passer » termine Puig sur son second pilote Repsol, dont l’avenir dépendra d’une très bonne saison 2022, puisque Honda lorgne sur Quartararo et Mir pour renforcer des rangs qui dépendent beaucoup trop de l’état de forme, ces derniers temps précaires, de Marc Marquez.

Puig rassure tout de même un tantinet le Champion du Monde Moto2 2013 avec cette mention : « Pol est un pilote qui a gagné des courses, un pilote très expérimenté. En 2020, il avait terminé cinquième au championnat du monde, c’est un pilote rapide, ce n’est pas nouveau. Peut-il gagner des courses ? Bien sûr, il peut gagner des courses comme les autres pilotes ».

Pol Espargaró Portugal

 

 

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