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À partir de demain, vendredi 23 novembre, les 18 pilotes participant à la coupe MotoE vont pouvoir essayer leur moto électrique durant 3 jours à Jerez.

Selon nos informations, 12 motos y seront présentes (une par team), toutes de noir vêtues et numérotées de 1 à 12, en attendant les décorations propre à chaque team l’année prochaine. Elles ne rouleront pas en même temps que les Moto2, mais en alternance, avant de nouveaux essais en mars et en avril 2019, pour une première course qui aura lieu à Jerez le 5 mai (voir ici).

Randy de Puniet y sera présent pour le team LCR E-Team et nous avons eu l’occasion de recueillir son point de vue à quelques heures du début de cette aventure électrique…


Randy, c’est maintenant officiel, tu vas être pilote MotoE. Quelles sont tes motivations ? Et comme tu as déjà roulé dessus, comment vois-tu les premières courses, avec des pilotes MotoGP qui vont se mesurer aux vieilles gloires et aux jeunes en quête de reconnaissance ?

Randy de Puniet : « déjà, j’ai roulé sur une moto qui était quasiment d’origine pour des tours de démonstration. La moto de course est un peu plus légère et possède de meilleures freins, donc j’ai hâte de voir un petit peu la différence entre les deux machines. Le pilote d’essai et Loris Capirossi ont fait pas mal de roulages sur beaucoup de circuits pour avoir une idée sur les pneus et le reste. On va donc découvrir ça, et ça va être marrant puisqu’on aura tous les mêmes machines. D’après ce que j’ai entendu, il n’y aura pas de souci au niveau de la gestion de la batterie puisqu’elle sera faite pour rouler à 100 % pendant X tours. Ça c’est bien parce que s’il faut calculer et faire les 3/4 de la course à l’arrêt, c’est nul. C’est la première année et comme il y aura des pilotes de différents âges et provenant de différentes catégories, ça va un petit peu se chercher. Personnellement, je fais ça avant tout pour me faire plaisir, mais forcément, on part dans l’idée de gagner. Mais il risque d’y avoir des surprises au niveau des résultats donc on va préparer ça au mieux ».

Penses-tu que ce seront des courses « propres » ou plutôt une bagarre de furieux ?

« Forcément, comme on aura tous les mêmes machines, il va falloir un petit peu pousser pour double et il y en a sans doute qui vont prendre plus de risques que d’autres. On verra, mais j’ai hâte de faire les premiers roulages ».

Dernière question, avec un poids de 260 kilos, les freinages sont-ils handicapants quand on vient du MotoGP avec ses freins en carbone ?

« Oui, surtout que sur la machine que j’ai essayée, les freins n’étaient pas performants et les disques se vrillaient. Là, ils ont mis des freins plus costauds donc ça devrait aller mieux. Mais d’après ce que j’ai entendu, le problème numéro un reste d’arrêter la machine ».

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