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Michelin a fait son retour cette année en MotoGP™ après sept ans d’absence et le manufacturier français a proposé de nombreuses évolutions de ses pneus durant l’année.

Avec neuf vainqueurs, une météo changeante et une poignée de records du tour, Michelin a été confronté à un large éventail de situations au cours des 18 épreuves de la saison. Le parcours accompli par les femmes et les hommes de Michelin Motorsport depuis les premiers tests officiels en novembre 2015 jusqu’à aujourd’hui a été long et parfois difficile, Nicolas Goubert – Superviseur du Programme MotoGP de Michelin – dresse un bilan de cette première saison.

Nicolas Goubert – Directeur Adjoint, Directeur Technique et Superviseur du programme MotoGP :
« Je suis très satisfait de cette première saison de Michelin en MotoGP après sept ans d’absence. Le défi était énorme et nous l’avons relevé avec succès : la saison a été animée par de très belles batailles sportives, neuf pilotes ont remporté au moins un grand prix et de nouveaux records ont été établis sur des circuits aux caractéristiques très différentes. Et pourtant, si nous remontons le temps et revenons un an en arrière, notre retour en MotoGP était un saut dans l’inconnu : des nouveaux pilotes, des nouvelles motos, des nouveaux circuits… un style de pilotage qui a évolué au fil des saisons et une électronique encore méconnue par les équipes. »

En tant que Directeur Technique de Michelin Motorsport, je suis fier de l’exceptionnelle capacité de réaction démontrée par nos équipes de développement et industrielles tout au long de la saison. Chaque fois que nous avons rencontré une difficulté, nous avons modifié nos pneus en un temps record pour améliorer la situation. Quand il a fallu réagir après le GP Motul de la República Argentina, nous avons préparé de nouveaux pneus arrière en l’espace de trois jours ! Nombreuses ont été les évolutions et notamment au Grand Prix des Amériques, au Grand Prix de France et au Grand Prix Deutschland : à chaque fois, les améliorations proposées ont été validées par les pilotes et confortées par le chronomètre.

Nous avons conçu plus d’évolutions pendant cette année en MotoGP qu’en sept ans de travail dans d’autres disciplines Moto. Nous avons testé de nouveaux mélanges de gommes et des nouveaux matériaux, dessiné de nouveaux profils, réalisé des nouvelles structures. Grâce à ce travail, nous avons pu proposer aux pilotes une sélection de pneus adaptés à un large spectre de conditions et de températures, cela leur a donné plus d’options pour bâtir leurs stratégies de course. Ainsi, nous avons créé une concurrence entre les différents choix de pneus même dans une situation de mono-marque.

Cet éventail de pneus différents a également contribué à donner neuf vainqueurs à la saison. Certains pilotes ont mis en œuvre la bonne stratégie pour les conditions spécifiques du moment, d’autres ont parié sur un choix décalé et ont surpris l’ensemble de leurs concurrents, comme cela a été le cas, par exemple, d’Andrea Iannone en Autriche, de Dani Pedrosa à Misano et Cal Crutchlow, qui s’est imposé à Brno sur une piste séchante.

La saison 2016 vient de s’achever à Valence sur une note positive : nous avons proposé aux pilotes d’utiliser les pneus avant prototypes de la saison 2017 pour le week-end et plus de 75% du plateau a sélectionné ce nouveau profil. Ainsi, nous avons confirmé en course que nos équipes de développement travaillent dans la bonne direction. Jorge Lorenzo a même inscrit au tableau le nouveau record du circuit en course et le meilleur temps absolu sur ce circuit, lors des qualifications.

Enfin, je tiens à remercier l’ensemble des pilotes, des équipes, des constructeurs ainsi que l’IRTA et la Dorna pour le travail accompli en partenariat tout au long de la saison, c’est aussi grâce à cette collaboration que le retour de Michelin en MotoGP se solde avec un succès. Le MotoGP est un grand championnat et Michelin est très fier d’y contribuer. »