La moto prend de plus en plus de place au sein du fantastique Salon Rétromobile, et cette année celui-ci mettre à l’honneur Éric de Seynes.
Dans le lieu où l’on trouve toutes les voitures qui nous ont fait rêvé et brillent de mille feux, la dernière édition nous avait gratifié d’une exceptionnelle exposition consacrée à la saga Monneret, dont la cerise sur le gâteau était bien entendu la soirée d’ouverture, brillamment animée par la famille entière de Philippe Monneret (voir ici).
Lors de celle-ci, le maître de cérémonie avait entre autre révélé une facette méconnue du passé d’Éric de Seynes…
« On a commencé avec Éric. Bon, j’avais 15 ans, mon père m’a dit “tiens, sur l’île de Puteaux, tu es directeur, tu le débrouilles pour l’école avec les Peugeot Rallye qui sont là. Et un jour, j’ai vu arriver un jeune garçon de 12 ans qui était passionné de moto, et qui m’a un peu escroqué, comme je peux vous le dire maintenant. Il était vraiment passionné et au bout de quelques temps il me dit “mon grand-père ne me donne pas assez d’argent de poche, donc je ne vais pas pouvoir venir”. Je devais être car motivé, car je lui dis “écoute, voilà ce que tu vas faire, tu m’aides à rentrer et à sortir les motos, et les 5 francs pour l’après-midi, je te les offre”. Sauf que 40 ans après, il est patron de Yamaha, et en plus il est président du directoire d’Hermès. Donc je me demande si j’ai quelques parts d’Hermès, maintenant, 40 ans après, c’est la question que je voulais te poser.”
Coïncidence ou pas, l’édition 2025 du salon, connu et apprécié dans le monde entier, mettra justement Éric de Seynes à l’honneur, avec une sélection de 25 machines de sa collection, essentiellement consacrée aux Yamaha de compétition, mais pas que.
Vous y retrouverez ainsi parmi d’autres la Yamaha 350 sur laquelle Jarno Saarinen a remporté Daytona en 1973, la Yamaha 750 TZ sur laquelle Patrick Pons a remporté le championnat du monde en 1979, la Yamaha YZR 500 de 1989 pilotée par Christian Sarron, la Kawasaki HR1 Sidemm 1971 de 1971 pilotée par Christian Ravel, mais aussi des Yamaha utilisées au Dakar, épreuve à laquelle a lui-même participé en 1982, avec une Honda 250cc.
L’enthousiasme de l’homme n’ayant d’égal que sa convivialité, un Rétromobile entier ne suffirait pas à l’entendre raconter son parcours très atypique et l’histoire de ses motos qui ont toutes une valeur aussi sentimentale que sportive. Mais une chose est sûre, nous ferons tout pour y être !
Rétromobile, du 5 au 9 février 2025
Rétromobile Éric de Seynes