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A l’occasion de ses 14 saisons complètes de Grand Prix, le Finlandais a couru en 125 cm3, 250 cm3, MotoGP et Moto2 dans cet ordre original. Il a piloté des Honda, KTM, Ducati, Suter, Kalex et Speed Up. Depuis la saison dernière, il est pilote essayeur pour KTM, avec une participation au GP de Valence en wild card en 2016, puis cette année en Allemagne et en Autriche, puis en Aragon et de nouveau à Valence.

Son palmarès est éloquent, avec deux places de vice-Champion du Monde en 125 sur KTM en 2005 (derrière Tom Lüthi) et 2006 (derrière Alvaro Bautista), puis une deuxième position finale en mondial Moto2 en 2014 sur Kalex. Il terminait derrière son coéquipier de chez Marc VDS Tito Rabat.

La suite était malheureusement moins brillante, avec une saison 2015 calamiteuse, dont il ne terminait que quinzième avec sa Speed Up avec 72 points contre par exemple 352 au Champion du Monde Johann Zarco.

Le Finlandais aurait bien aimé de continuer à participer aux Grands Prix à plein temps, mais seule une place de pilote essayeur chez KTM fut disponible. Il s’acquitta plutôt bien de sa tâche, la RC 16 étant compétitive dès sa première saison.

Kallio a disputé quatre courses cette année en wild card, terminant deux fois loin devant Bradley Smith, ce qui allait semer la zizanie au sein du service course du constructeur autrichien. Il devint évident pour beaucoup que Kallio devait remplacer Smith en 2018, mais le Britannique avait un contrat de deux ans en béton, négocié par son manager Bob Moore pour le compte de Wasserman Media Group.

Speedweek.com a demandé à Kallio comment il avait conservé sa vélocité, alors qu’en tant que pilote d’essai, on perd habituellement de la vitesse, surtout si on est dans la trentaine.

« Ça n’a pas été facile, c’est certain, a répondu Mika. Mais ça s’est plutôt bien passé. Quand je suis arrivé au GP du Sachsenring en juillet, j’ai pensé : Eh bien, ça peut être compliqué de retrouver le rythme des autres pilotes et d’augmenter la vitesse. Je n’avais pas couru depuis Valence 2016. Donc, en plus d’un an et demi, je n’avais fait qu’une seule course. »

« Mais à la fin, je me sentais en sécurité. Après quelques tours et quelques séances, j’ai senti que j’avais toujours les mêmes sensations qu’avant. Après tout, j’étais vraiment content de mon rythme à l’occasion du Grand Prix d’Allemagne. Je me suis dit que je devais rester calme et continuer à travailler de cette façon. J’avais toujours mes objectifs personnels et je voulais vraiment les atteindre. J’ai terminé en dixième position à Spielberg et onzième en Aragon. Là aussi, j’étais proche du top dix. »

Avez-vous simulé à plusieurs reprises des séances de qualification lors des tests KTM, avec des pneus tendres ? »

« Non, pas trop souvent. Bien sûr, parfois je l’ai fait. Mais je n’ai pas exagéré. C’est pourquoi j’avais des doutes avant le Grand Prix d’Allemagne et ma première course de la saison 2017. Je ne savais pas comment je me comparerais aux autres gars. Bien sûr, nous avons eu des temps de comparaison à partir des tests. Mais les conditions dans un Grand Prix sont différentes, cela commence avec les quotas de pneus, qui sont limités. En Allemagne, j’ai eu le meilleur rythme de course des trois pilotes KTM. »

Lors du GP du Sachsenring, le meilleur temps en course a été à mettre au crédit de Jonas Folger en 1’21.442, devant Marc Marquez en 1’21.619. Au niveau des trois KTM, Mika Kallio a tourné en 1’22.080, Pol Espargaro en 1’22.161 et Bradley Smith en 1’22.628.

Crédit photos : Philip Platzer et Gold and Goose pour KTM

Source : Speedweek.com

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