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Le pilote Italtrans progresse à toute vitesse en Moto2 depuis l’année passée, mais ne compte pas brûler les étapes pour autant.

Enea Bastianini a parfaitement commencé sa saison 2020 en décrochant un podium dès la première course. Même si les conditions exceptionnelles actuelles ne cessent de repousser la seconde, le pilote italien sera prêt à entrer de nouveau en piste lorsque ce sera enfin possible, à l’image de l’intégralité des autres catégories.

Arrivé l’an passé en Moto2, Bastianini n’a pas connu les anciennes machines et a évolué dès le début sur les nouvelles motos disposant du moteur Triumph. Ce dernier a marqué un changement majeur dans la catégorie et le pilote Italtrans a tout de suite su s’y adapter. « Avec l’arrivée du nouveau châssis Kalex et des nouveaux pneus, le niveau s’est élevé et je me suis tout de suite bien adapté, surtout aux nouvelles gommes. Il y a également un peu d’électronique, nous pouvons agir sur le frein moteur et régler l’inclination de la moto. Je trouve ça très intéressant », a-t-il expliqué à GPOne.

« De ce que je pouvais voir d’un point de vue extérieur, lorsqu’il y avait le moteur Honda, vous deviez piloter de façon propre, mettre la moto en travers en entrée de virage et la faire beaucoup déraper. Avec le moteur Triumph, le style de pilotage est différent. Il y a beaucoup de couple et vous pouvez aller à la limite en utilisant la traction, c’est un style très proche de celui du MotoGP. »

 

 

 

Il est certain que le Moto2 n’a eu de cesse ces dernières années de vouloir se rapprocher de la catégorie reine, et que depuis l’an dernier elle a franchi encore un cap, chose dont les pilotes montés en MotoGP les années précédentes n’ont pas pu profiter. Quoi qu’il en soit, s’il semblerait plus simple aux pilotes actuels de s’adapter à une MotoGP, d’autres facteurs entrent toujours en compte pour être performant et ils ne seront pas gommés de sitôt. « Peut-être qu’il y a aujourd’hui moins de différence d’une catégorie à l’autre, mais il est certain que le fait de choisir la bonne moto et de parvenir à s’adapter compte beaucoup », a poursuivi l’Italien.

« Morbidelli et Pecco [Bagnaia] ont eu un peu de mal, mais ils sont aujourd’hui compétitifs; Viñales et Quartararo ont été rapides tout de suite. Les Ducati et les Honda sont beaucoup plus agressives que les Yamaha et les Suzuki et ça peut avoir fait la différence. […] Il suffit de regarder la première saison de Bagnaia et de Quartararo. Pecco n’a surement rien à envier à Fabio mais il a eu plus de mal. Il y a beaucoup de choses à prendre en compte avant de prendre une décision. »

Cette décision, le pilote de 22 ans compte bien la peser longuement, quitte à rester une année de plus en Moto2, même titré : « Je sais que c’est un choix important et je souhaite être prêt avant d’effectuer le changement de catégorie. Je ne suis pas pressé d’arriver en MotoGP, même si, naturellement ça me plairait. Pour que j’y aille, il faudra que le bonne offre me soit proposée car arriver sur la bonne moto compte énormément. »

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