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Le pilote italien vit au plus près l’actualité avec un membre de sa famille touché mais espère voir le Championnat reprendre au plus vite.

Bien qu’à pied pour le moment, Mattia Pasini est une figure du paddock Moto2, qu’il a arpenté durant de nombreuses années. Acolyte de Valentino Rossi, ancien ami proche de Marco Simoncelli, il se voit aujourd’hui pris dans le tourbillon de l’actualité avec un grand-père à l’hôpital et une vie quotidienne confinée. En attendant des jours meilleurs et l’espoir de revenir en Championnat du monde, il continue d’entretenir sa forme physique afin d’être prêt, au cas où.

« Malheureusement, ce n’est pas un moment facile. Mon grand-père est depuis deux semaines à l’hôpital à cause du virus et nous nous inquiétons par rapport à ce qu’il va arriver », a-t-il expliqué à GPOne. « Mais il est costaud, il fait partie de ceux qui ont la peau dure et je suis convaincu qu’il parviendra à vaincre cette bataille. Il y a encore un mois il volait avec son avion malgré ses 90 ans. »

En plus de cette inquiétude, difficile de maintenir un rythme de vie habituel quand on est un sportif de haut niveau toujours en entraînement sur deux roues : « Ça fait vraiment très bizarre de ne pas pouvoir faire de moto car on vit presque non-stop dans le monde des moteurs. Et à présent on est enfermés chez nous. On s’entraîne constamment pour se maintenir en forme et pour repartir dès que ça sera possible. »

« Rester à la maison permet de dédier plus de temps à ses proche ou aux choses qui passent au second plan le reste de l’année. Comme je l’ai dit, on ne peut pas faire de moto mais je m’entraîne quand même comme si je devais courir demain », a-t-il poursuivi.

 

 

 

Face à l’ampleur de l’épidémie mondiale, aucune date de reprise du Championnat ne peut être annoncée pour l’instant, en témoigne le report du Grand Prix de Jerez début mai à une date non communiquée. En tant que Transalpin, Pasini aimerait évidemment que la saison reprenne chez lui même si rien ne peut officiellement être envisagé à l’heure actuelle : « J’espère que ça sera au Mugello, ça serait vraiment unique de reprendre avec le Grand Prix d’Italie. »

Reste désormais à savoir quand la saison 2020 pourra reprendre et comment. La question d’une diminution du nombre de courses se pose alors que 20 courses étaient au programme et qu’elles s’enchaîneraient dans le cas d’un maintien. « Disputer 20 courses serait vraiment épuisant, et il y aurait des répercussions de taille pour 2021 », a déclaré Pasini. « Je parle des pilotes mais aussi des mécaniciens qui se retrouveraient avec un mois de pause en janvier, qui ne serait même pas un mois complet. Selon moi, un calendrier avec 13, 14 ou 15 courses serait mieux. »

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