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Arrivé en Thaïlande avec 13 points de retard sur le leader du Championnat du Monde Jorge Martin, Marco Bezzecchi a quitté Buriram avec 26 points de retard après avoir été percuté par Bastianini.

Quel est ton bilan d’ensemble de ce Grand Prix très disputé ?

« Le bilan est mitigé parce le résultat final n’est pas celui escompté. On espérait faire un podium une fois de plus, et pourquoi pas la victoire. Mais dans l’ensemble on a fait un très bon week-end en Thaïlande. On a été forts pendant les trois jours, sauf en FP2 où on a connu quelques difficultés. Après dans l’ensemble ça a été très positif. On a bien travaillé. »

Comment avez-vous fait pour réaliser les deux meilleurs temps de la première séance d’essai, alors que c’était la première fois que les Moto3 roulaient sur ce circuit ?

« J’ai beaucoup étudié les courses de Superbikes qui se sont déroulées ici, ainsi que les tests MotoGP. J’ai récupéré un maximum d’informations, concernant notamment la boîte de vitesses et la transmission finale, pour avoir les bons rapports, ce qui est très important pour nous en Moto3.

« J’ai fait ensuite un compromis concernant la partie-cycle, avec des éléments de cette piste qui correspond un peu à celle de Spielberg en Autriche. Je me suis aussi inspiré d’autres tracés et ça a effectivement bien fonctionné. »

Qu’as-tu pensé du problème nerveux de Jorge Martin à sa main gauche ?

« Au début j’ai été surpris car il s’est arrêté plusieurs fois lors des séances. En fait je crois qu’il s’est plutôt réservé pour la course. Nous savions qu’il allait clairement se battre pour la course. Par contre quand je les ai vus mettre des soutiens à ses gants lors du warm up pour la course, j’ai trouvé ça un peu dangereux. Mais s’il a été déclaré apte, c’est que c’était possible pour lui. Il a d’ailleurs fait un bon résultat, aussi grâce à quelques chutes. »

Les qualifications se sont bien déroulées pour Marco avec sa 2e pole position en GP. Donc sa chute sans gravité en début de la FP2 dans le virage 4 n’a pas eu de conséquence négative ?

« Non, bien qu’on ait eu quelques difficultés en FP2 avec le pneu soft qui offrait plus de grip. On était en difficultés, mais ça n’a pas eu de conséquences négatives car au contraire on s’est servi de ça pour pouvoir améliorer la moto pour la suite. »

Le tracé du circuit correspondait-il au style de Bezzecchi ?

« Ça correspondait en quelques points car c’est un circuit « stop and go », notamment les virages 1 et 3, ainsi que le dernier virage. Par contre certains points du circuit convenaient mieux aux Honda, notamment le secteur 3. On a donc beaucoup travaillé sur ce secteur 3 pour réduire l’écart par rapport à certains pilotes Honda. »

Son départ en tête en course a été parfait, puis quelle bagarre impressionnante !

« L’objectif était de créer un petit groupe en forçant un peu au départ, mais c’est très difficile à obtenir avec ces petites motos sur un tel circuit avec de grandes aspirations.

« On a voulu essayer au départ mais ça n’a pas marché. Donc après il est resté dans le groupe. La bataille a été intense. Ensuite il a réussi à préserver un peu son pneu arrière, en restant derrière quelques pilotes. Il n’y a donc pas eu de drop de l’arrière, ce qui a été positif. La course s’est bien déroulée jusqu’à ce qu’Enea Bastianini nous percute. »

Comment se présentent les 4 dernières courses du Championnat ?

« On est toujours concentré sur la performance. On est bien sûr déçus parce qu’on voulait réduire l’écart avec Jorge Martin. C’était franchement possible. Marco a envie de faire une fois de plus un très bon GP du Japon (ndlr : 3e l’année dernière pour sa saison rookie).

« Il aime bien les courses outremer, dont Phillip Island et Sepang. Par contre le dernier circuit à Valence est celui qu’il aime le moins. »

Ci-dessus : Après la pole position

Photos et vidéos : PruestelGP et motogp.com / Dorna

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