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Les premiers tests de l’intersaison 2019 à Valence ont révélé deux jeunes talents sortis de l’académie VR46. Deux Champions du Monde de Moto2. Le dernier en date Bagnaia semble déjà comme un poisson dans l’eau du team Alma Pramac. Celui à qui il a succédé, Franco Morbidelli, s’est posté sur le devant de la scène dès qu’il a enfourché la Yamaha satellite. Une bonne disposition qui n’a pas échappé au patron de la relève italienne, Valentino Rossi. Qui compte bien en tirer profit…

Chez Yamaha, on fait feu de tout bois. Une équipe test européenne avec un Jonas Folger mobilisé était avec le plateau MotoGP lors de ses travaux sur le tracé Ricardo Tormo. L’Allemand est déjà considéré comme une aide précieuse au développement d’une M1. Mais un autre pilote s’est révélé plus tôt que prévu dans cette tâche : Franco Morbidelli.

L’Italien a ainsi confirmé que piloter une Honda n’était une sinécure. Sur la Yamaha, il a en effet retrouvé les avant-postes. Sixième à un peu plus de deux dixièmes de la M1 leader entre les mains de Vinales, il a attiré l’attention du neuvième au même classement, Valentino Rossi : « À mon avis, oui, il peut être une aide. C’est un autre pilote qui va fort, comme Zarco. Vous avez plus de données, plus d’idées, plus de sentiments de différents pilotes. Et puis avec Franco je m’entends très bien ».

Voilà qui est dit. Et intéressant, face, notamment, à une usine Honda qui ne peut que compter sur un Marc Marquez par ailleurs légèrement diminué par une épaule à opérer. Le Doctor observe : « depuis vendredi, beaucoup de gens sont arrivés à Valence, des ingénieurs. C’est pour moi un bon moyen de faire face à la situation. Ces deux tests de Valence et Jerez à suivre ne sont pas cruciaux pour l’année prochaine, mais ils sont très importants pour bien fonctionner en février. Je ne connais pas les plans de Yamaha et s’ils apporteront quelque chose de mieux à Sepang ».

Il termine : « je pense que sur le moteur, nous déciderons l’année prochaine en mars, mais choisir entre les deux proposés n’est pas très difficile, car ils sont très similaires. Cela étant dit, nous souffrons trop de l’usure des pneus, les conditions étaient très mauvaises à Valence, les pneus souffrent dans ces conditions et après quelques tours, ils glissent trop. Nous devons progresser mais la direction est bonne ».

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