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Andrea Iannone a donc connu le pire scénario dans son combat judiciaire contre l’agence antidopage. Le tribunal arbitral du sport de Lausanne n’a pas fait que rejeter son appel contre une suspension de 18 mois pour contrôle positif à un produit interdit. Certain de sa défense, il est allé au bout du combat judiciaire avec les arguments d’une assimilation involontaire par le biais d’un mets vicié. Mais plutôt que d’en sortir blanchi, il est cloué au pilori. La balance de la justice a violemment penché vers la partie adverse à qui a été donnée satisfaction de le voir suspendu quatre ans. La carrière du pilote est terminée. Mais le combat d’un homme commence. Et ce sera celui de sa vie

Andrea Iannone est entré dans une nouvelle compétition avec une adversité bien plus dure et difficile à contrecarrer. Car Iannone n’abandonnera pas. L’enjeu est maintenant celui de laver son honneur, et il se nourrira de la douleur, du regret, de l’amertume qui le submergent pour y entretenir l’orgueil et son désir de rédemption comme de vengeance. Ses mots, au reçu de la condamnation à mort de sa carrière sont forts…

« Je faisais confiance à l’honnêteté intellectuelle et à l’affirmation de la justice »

« J’ai subi la pire injustice que j’aurais pu imaginer. Mon cœur s’est déchiré en me séparant de mon plus grand amour », commence Iannone, qui ne pourra participer aux compétitions de la Fédération internationale de moto qu’en décembre 2023. « Il n’y a aucun sens logique à cette allégation, accompagnée de données erronées », ajoute-t-il en référence à l’appel de l’Agence mondiale antidopage qui a fini par porter la peine de 18 mois à 4 ans. « Il y aura un moment et un lieu appropriés, car je n’abandonne certainement pas », dit-il.

« Je savais que je faisais face à des puissances fortes, mais j’avais de l’espoir. Je faisais confiance à l’honnêteté intellectuelle et à l’affirmation de la justice. En ce moment, je souffre le plus que je puisse imaginer. Quiconque tentera de détruire ma vie comprendra bientôt combien de force j’ai en moi. Le cœur, la puissance de l’innocence et, surtout, une conscience claire », poursuit l’Italien, qui termine ainsi : « une phrase peut changer les faits mais pas l’homme ». Iannone n’a plus rien à perdre…

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