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Cela fait des années que les pilotes se plaignent du revêtement bosselé du Circuit des Amériques (COTA) à Austin. Construit sur un terrain meuble, les travaux de rabotage effectués jusqu’à présents n’ont pas donné de résultats satisfaisants. Cette fois, on nous le promet, ce sera pour de bon…

Déjà, en 2019, Pierro Taramasso, Manager Deux-roues Michelin Motorsport, nous avait confié : « Là, à Austin, ce n’est pas un resurfaçage dont il s’agit, c’est du rabotage. Raboter, enlever les bosses, ils le font souvent sur les pistes qui accueillent la NASCAR, pour donner plus d’appui dans les bankings et pour mieux évacuer l’eau. C’est ce qu’ils ont fait au COTA. Déjà, l’année dernière, ils avaient fait quelques patchs, et comme d’après eux cela allait dans le bon sens, ils en ont fait davantage cette année ».

En 2020, le MotoGP ne s’est pas rendu aux USA et, deux ans plus tard, y a retrouvé un circuit encore plus dégradé, ce qui a suscité de nombreuses critiques de la part de bon nombre de pilotes, certains allant même jusqu’à déclarer ne pas vouloir revenir tant que l’asphalte ne serait pas refait.

Sur le site officiel MotoGP.com, Franco Uncini a confirmé que la surface du Circuit des Amériques allait subir quelques travaux. Le directeur de la sécurité des Grands Prix a assuré que la demande était de réparer toute la piste, mais que cela n’étant pas possible, un accord a dû être trouvé pour atteindre la qualité minimale acceptable.

Franco Uncini : « Honnêtement, les pilotes se sont beaucoup plaints de la situation de l’asphalte d’Austin. Je l’ai déjà découvert entre les deux courses en Autriche, où j’ai visité Austin là-bas et j’ai remarqué que c’était très bosselé, mais pas autant que quand nous l’avons découvert pour la course. Malheureusement, le terrain est trop mou et la situation a montré que ces trous continuaient à se développer, bien que cela puisse plus ou moins varier selon la période. C’était une situation terrible pendant le Grand Prix et nous avons demandé un resurfaçage complet de la piste, mais ils ne pouvaient pas. Ils ne travailleront que sur la section la plus importante, où nous avons découvert ce type d’irrégularités, qui vont de la sortie du virage 2 à la sortie du virage 10. Cela sera obligatoire. Ils ne le feront que fin février, compte tenu des activités déjà prévues sur la piste. Ensuite, je visiterai le circuit et, très probablement, je roulerai en moto sur la piste, car je veux sentir la situation sur la moto. Nous sommes d’accord avec les pilotes pour que cette partie de la piste soit vraiment le minimum que nous voulons remettre à niveau. Comme je l’ai dit, nous aurions aimé n’avoir qu’un seul asphalte complet, mais ils ont dit qu’ils ne pouvaient pas, qu’ils n’avaient pas le temps, et probablement pas l’argent, je ne sais pas. En tout cas, ils ne peuvent pas faire le resurfaçage complet, mais le minimum est du virage 2 au virage 10, et pas uniquement la dernière couche de l’asphalte, mais en allant plus en profondeur pour résoudre le problème des bosses, car celui-ci ne se situe pas à la surface de l’asphalte, mais commence en-dessous. »
 

Pour le moment, le COTA n’a donné encore aucune information, toujours aux prises avec une polémique depuis le concert des Rolling Stones…