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Aleix Espargaró

Comment vont se passer les retrouvailles entre Aleix Espargaró et le tracé d’Austin ? L’an passé, le désamour avait été total entre les deux, le pilote Aprilia y chutant plus souvent qu’à son tour, définissant même le circuit comme indigne de la compétition avec ses bosses. L’idée du boycott lui avait effleuré l’esprit et il avait donné rendez-vous à l’année prochaine pour reprendre la dispute. Nous y voilà…

Aleix Espargaró ne cache pas son appréhension au moment de remettre les roues de son Aprilia sur le bitume accidenté du tracé d’Austin… Il se souvient : « je souffre généralement beaucoup des bosses, du tracé de la piste, de mon style de pilotage. J’espère que les choses se passeront bien ce week-end. L’année dernière, nous avions tout essayé.  Nous avions rendu la moto plus longue, puis plus douce, puis à nouveau plus dure. Vraiment, nous les avions tout essayé. J’espère que cette année nous ferons un bond en avant ici aussi. Il faut trouver un bon compromis et le trouver ici est beaucoup plus difficile qu’ailleurs. J’espère juste que les cahots sur la piste ne se sont pas aggravés par rapport à 2022 ».

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini_EMI_2021

Aleix Espargaró : « ici, pour moi c’est une sorte de Kryptonite ! »

Il avoue : « ici, pour moi c’est une sorte de Kryptonite ! Je dirais que les problèmes sont à la fois les miens et ceux d’Aprilia, nous devons trouver des solutions ensemble. C’est toujours une piste difficile, mais je vais essayer d’être positif et d’en tirer le meilleur parti ».

En écho sur GPOne, Maverick Viñales, son équipier, s’est montré moins inquiet : « je ne vois pas les bosses comme un problème sérieux. Pour finir, il y a des bosses pour tout le monde donc nous devons tous y faire face. Il y en a eu beaucoup et ce n’était pas un trop gros problème pour notre moto. Je pense que cette année ici nous aurons moins de problèmes de ce point de vue ».

Cependant, il y a une chose sur le Top Gun attend de voir : « je ne sais pas quel est le secret d’Alex Rins ici. Je pense qu’il est très fort sur les changements de direction, mais maintenant je veux voir ce qu’il fera sur la Honda. Cela aidera également à comprendre si c’était juste Marc Marquez qui dominait ou si c’était la moto qui était aussi forte ici ». A suivre, en effet…

Maverick Vinales, Aprilia Racing, Grand Gran Premio Michelin® de la República Argentina

 

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