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Ce jeudi 30 septembre 2021, Álex Rins a répondu aux questions des journalistes depuis le Circuit of the Americas, en prélude au Grand Prix des Amériques à Austin, Texas.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote espagnol, qui vient tout juste de devenir papa et aborde cette nouvelle manche sur un petit nuage.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Álex Rins sans la moindre mise en forme.


 

Álex, comment vous sentez-vous à l’approche de ce Grand Prix des Amériques ?

« Je vais très bien, et je suis très heureux car Lucas [Rins vient d’avoir son premier enfant peu après Misano] dort très bien en ce moment ! Sinon je suis très content d’être de retour à Austin, car c’est en effet la première fois que nous revenons ici depuis deux ans. »

La dernière fois que vous vous êtes rendu sur le COTA, vous l’aviez emporté. Quelles sont donc vos attentes pour ce weekend ?

« J’ai foi dans notre capacité à livrer une bonne prestation, car avec toutes ces chicanes et virages rapides sur ce circuit, notre moto devrait être très à l’aise. On va cependant bien voir où se situent nos adversaires, car cette année le niveau est très élevé et le plateau est vraiment très serré. Ce sera aussi difficile de battre Marc Márquez ici, mais la course promet d’être intéressante. »

La naissance très récente de votre fils est-elle de nature à vous détourner, pour la bonne cause, de vos objectifs ce weekend ? Est-ce quelque chose de simple à gérer quand on est pilote ?

« Je ne me fais pas trop de soucis là-dessus, car je sais que ma compagne prend soin du petit. Je suis tranquille sur ce point, et je demande sans cesse des photos du bébé, mais cela ne m’empêche pas pour autant d’être concentré et d’être fin prêt pour courir ici à Austin. »

Votre moto fonctionne plutôt bien sur les bosses, car vous avez réussi à vous imposer ici à Austin en 2019. Avez-vous eu l’occasion de vous rendre en piste et de vérifier l’état de celle-ci et notamment de la présence de bosses ?

« Je ne me suis pas encore rendu en piste pour l’instant. Suite à la dernière Commission de sécurité, les bosses présentes dans la ligne droite de retour ont été retirées, donc on va voir ce que ça donne ce weekend. »

Vous venez de devenir papa il y a quelques jours. A l’avenir si votre fils souhaite lui-même devenir pilote, quel âge serait approprié selon vous pour qu’il passe à la compétition ?

« Dans un premier temps j’essaierai de l’initier au football plus qu’à la moto. Je ne l’inciterai pas plus que cela à faire de la moto, il fera bien ce qu’il veut. Après, il est clair que le type d’accident qui est survenu le weekend dernier à Jerez [où Dean Berta Viñales, cousin de Maverick, est décédé en course dans la catégorie Supersport 300] pousse à réfléchir. Mais les risques font partie de ce sport. C’est bien sûr triste ce qu’il se passe, et je comprends parfaitement la décision de Maverick de rester chez lui pour ce weekend. »

Pensez-vous que le soutien fourni par la Dorna aux pilotes est suffisant dans ce type d’événements tragiques ?

« Je pense que nous bénéficions en effet d’un bon soutien. La Commission de sécurité permet d’améliorer la sécurité de tous les pilotes année après année. De gros progrès ont été réalisés au niveau des conditions de piste, des combinaisons, etc. Chaque année nous allons de plus en plus vite, mais cette année est vraiment dramatique car nous avons déjà eu trois morts [Jason Dupasquier en Moto3 au Mugello, Hugo Millán en Aragón, et Dean Berta Viñales la semaine dernière à Jerez]. »

 

 

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