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Le sujet du sommeil des pilotes au Grand Prix de France avait déjà été évoqué par Karel Abraham en 2017.

Karel Abraham : « Je suis vraiment désolé de dire ceci, mais c’est juste ridicule. Je comprends que profiter du week-end de GP passe également en partie par s’enivrer en faisant la fête. Mais je pense qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une fête super bruyante avec la musique au volume maximum directement à côté d’où dorment tous les pilotes, et qu’il n’est pas non-plus nécessaire de faire hurler les moteurs toute la nuit. De nouveau, je suis désolé de dire cela, mais je trouve cela très irrespectueux de la part des fans, ici au Grand Prix de France. Je parie qu’aucun des pilotes présents ici n’a dormi, puisque tout tremblait dans mon camping-car à cause de la musique forte… »

Excellent journaliste, Mat Oxley nous révèle cette année que Cal Crutchlow à porté l’affaire en Commission de sécurité au Mugello, en se plaignant toujours du bruit qui règne au niveau de la zone des mobile-homes des pilotes au Mans, mais en visant cette fois davantage les organisateurs que les spectateurs…

Cal Crutchlow : « Le Mans est une plaisanterie absolue. Ce ne sont pas les fans du camping, ce sont les organisateurs avec leur scène principale qui est à cent mètres de nos camping-cars. Et ils ont commencé la fête à minuit moins le quart et ont fini vers quatre heures du matin, tous les soirs. Et le truc déchirait, alors des pilotes ont pris des somnifères, ce qui n’est pas bon. Il y a dix ans, j’aurais suivi le rythme et j’y serais allé : C’était enragé, de la bonne musique ».

Puis, en martelant de son poing un rythme à 4 temps sur la table, il déclare : « C’était comme ça que le camping-car était, pendant quatre heures chaque nuit ! ».

Cal Crutchlow n’utilise pas de somnifères, donc il n’a pas beaucoup dormi pendant le week-end au Mans…

Une solution consisterait sans doute à mettre la zone des mobile-homes des pilotes dans le paddock à l’opposé de la scène de spectacle, par exemple à la place du Village VIP, mais n’empêcherait pas les pilotes d’être dérangés la nuit par le bruit stérile des moteurs au rupteur, particulièrement tenaces cette année !
Ceci-dit, simple constatation, chaque pays a ses propres spécificités et, au Mugello, ce sont les tronçonneuses avec mégaphones, alors… sans doute que, finalement, les pilotes dormiraient mieux à l’hôtel.

 

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