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Après l’épreuve du Mans, marquée par l’affluence record de 297 471 spectateurs, le MotoGP revient en Espagne pour le GP de Catalogne. Le Circuit de Barcelona-Catalunya a vu le jour en 1991 grâce à un accord entre le Royal Automobile Club de Catalogne, le gouvernement de Catalogne et la municipalité de Montmeló. Il accueille le championnat du monde depuis 1992, mais les quatre premières éditions portaient le nom de Grand Prix d’Europe.

Les données du GP
Selon les techniciens Brembo qui travaillent en étroite collaboration avec tous les pilotes de MotoGP, le Circuit de Barcelona-Catalunya, long de 4,66 km, entre dans la catégorie des circuits très exigeants pour les freins. Sur une échelle de 1 à 6, il a obtenu une note de difficulté de 5 en raison de 10 sections de freinage totalisant 32 secondes d’utilisation des freins par tour. Cinq de ces courbes nécessitent un freinage d’au moins 3 secondes et des distances de freinage supérieures à 130 mètres.


L’anti-drag
Plus les freins sont sollicités, plus le chrono au tour est gros. C’est évident, mais on sait moins que même pendant les phases de non freinage, l’utilisation d’un étrier de frein traditionnel peut provoquer un ralentissement de la moto. Cette baisse de performance est presque imperceptible mais peut être détectée par télémétrie et est également visible dans les mesures de chronométrage.

Pour remédier à ce problème, depuis plusieurs années, les étriers de frein MotoGP sont équipés d’un système anti-drag, un mécanisme conçu pour réduire le couple résiduel pendant les phases de non freinage. Le système anti-dragage Brembo consiste en un petit axe activé par un ressort qui agit directement sur la plaquette de frein. Lorsque le pilote relâche le frein, éliminant ainsi la pression du système, le ressort ramène immédiatement les plaquettes en position de non-contact. Il en résulte une amélioration de la souplesse de la moto.


Le virage le plus difficile
Le virage le plus difficile pour le système de freinage du Circuit de Barcelona-Catalunya est le premier après la ligne d’arrivée : Les motos de MotoGP passent de 342 km/h à 103 km/h en 5,2 secondes, parcourant 292 mètres alors que les pilotes exercent une charge de 6,9 kg sur le levier de frein. La décélération est de 1,5 g, la pression du liquide de frein Brembo atteint 14,8 bars et la température des disques en carbone atteint 620°C.


Pedrosa et le bonheur à la maison
Avec 3 championnats du monde et 54 victoires en GP, Daniel Pedrosa est l’un des plus grands pilotes espagnols de tous les temps. Il est entré en MotoGP en 2006 et y a longtemps joué un rôle majeur, mais il n’a jamais remporté le titre en raison de blessures. L’année 2008 semblait être son année. À Montmeló, sa course à domicile, il prend immédiatement la tête et creuse rapidement l’écart. Contrairement à ses rivaux, son freinage ce jour-là est précis et linéaire, mais particulièrement efficace. Cette victoire reste toutefois la seule qu’il ait remportée à Montmeló.


Deux styles uniques
Près d’un siècle après sa mort, Antoni Gaudí reste le Catalan le plus connu au monde. Ses créations architecturales, inspirées des formes de la nature, représentent l’apogée du modernisme catalan. Les œuvres de Gaudí se caractérisent par des décorations en fer forgé, des carreaux de céramique colorés et des formes plastiques ondulantes. Le design de Brembo, quant à lui, continue d’évoluer avec l’innovation technologique, à la recherche de nouveaux langages esthétiques pour interpréter au mieux la mobilité du futur.