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Joan Mir

Joan Mir ne vit pas le meilleur moment de sa carrière en MotoGP. Son avenir indécis le mine et sur sa Suzuki, il ne s’y retrouve plus. Cette première journée du Grand Prix de Catalogne, neuvième manche de la saison a confirmé les dégâts de toutes ces ondes négatives. Après deux abandons consécutifs en France et en Italie, il redoute maintenant ce que ce tracé de Montmèlo à l’adhérence précaire lui réserve…    

Joan Mir a terminé à une déprimante seizième place cette entame de rendez-vous du MotoGP avec la région de Barcelone. Et c’est inquiétant car cette série noire a un début connu : l’annonce du retrait du MotoGP de Suzuki. Depuis, le Majorquin, qui a été titré avec la marque en 2020, semble KO debout.   La situation se complique pour lui et son équipier Alex Rins qui ne trouvent plus de bonnes sensations sur la moto. Néanmoins, Rins est neuvième après les deux premières séances d’essais libres en Catalogne. « Les sensations ne sont pas très bonnes, vraiment », a expliqué l’Espagnol après cette journée catalane du vendredi. « J’ai quelques problèmes qui datent de quelques courses, et pour une raison quelconque aujourd’hui, nous n’avons pas réussi à résoudre ces problèmes ».

Joan Mir, Team Suzuki Ecstar, SHARK Grand Prix de France

Joan Mir : « il est clair que piloter ainsi est compliqué« 

« Nous avons pris une décision de travail que nous pensions être la bonne, et après tout ce qui s’est passé aujourd’hui, nous devrons sûrement aller dans une autre direction. Je suis optimiste, je sais que nous pouvons sortir de cette ornière. Mais c’est compliqué, parce qu’on a un problème et on n’a pas encore trouvé de solution, mais on y travaille » ajoute-t-il

Mais où se situe le loup ? Il explique : « à l’entrée des courbes la vérité c’est que je souffre toujours. Toutes les frayeurs que vous avez sûrement vues aujourd’hui et tout cela est lié à la même chose. Au Mugello, il a été possible de détecter d’où venait le problème et nous y travaillons. Au moins, nous savons ce qui se passe ». Au vu de la situation, Joan Mir préfère ne pas se fixer d’objectifs. « La vérité, c’est que nous devons travailler dur ce soir, bien comprendre les problèmes, la direction que nous avons prise. Et d’ici je verrai demain comment je me sens sur la moto. Il est clair que piloter ainsi est compliqué. Mais je suis convaincu qu’on ira mieux », a conclu le pilote.

MotoGP Catalogne J1 : résultats MotoGP FP1 et FP2

Catalogne J1

Crédit classement motogp.com

 

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