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Dernier de la course Sprint du samedi en clamant à qui voulait l’entendre que cette position était intolérable, Joan Mir a remis ça lors du Grand Prix de Catalogne du dimanche. 17è et ultime classé, l’officiel Honda a pris cette nouvelle claque avec fatalisme et résignation tout en donnant son sentiment sur la carambolage du départ qu’il a eu le temps d’étudier de l’arrière du peloton. Avec une évaluation inédite envers la sanction infligée à Enea Bastianini.

Joan Mir est arrivé en Catalogne dans une période où il avait à fêter son anniversaire, et le moins que l’on puisse dire qu’en guise de 26 bougies soufflées, il en a vu 36 chandelles. Avec cette constance en guise de calice bu jusqu’à la lie : à chacune des deux courses disputées sur le tracé de Montmelò, il amis un point de déshonneur à saluer le drapeau à damier en dernier.

Sur sa procession, il a commenté sur motosan : « ce dimanche, il y avait terriblement de vent. Pendant la course, nous l’avons beaucoup remarqué. Avec cet aérodynamisme, la vérité était que c’était assez difficile pour moi, parce que le vent soufflait en rafales et vous faisait dévier de la ligne. J’ai commencé à dépasser les pilotes devant moi et j’avais l’impression d’avancer. Mais tout d’un coup, le pneu a commencé à s’effondrer comme cela ne s’était jamais produit de ma vie ».

Joan Mir

Joan Mir : « dans le dernier tour j’ai fait 1’45 et je pense qu’avec la Moto3 j’ai fait 1’48 ou 1’47… »

Le Majorquin a donc blâmé les pneus, à commencer par l’arrière : « dans les derniers tours, le pneu a fini par être détruit. Je ne pouvais pas vraiment être sur la moto. Je pense que dans le dernier tour j’ai fait 1’45 et je pense qu’avec la Moto3 j’ai fait 1’48 ou 1’47… C’est un peu le reflet de ce que je dis, de ce manque de lien avec l’électronique et le travail des cartographies. C’est quelque chose que nous devons beaucoup améliorer ».

Et le pneu avant ? « En entrant dans la courbe, je glissais déjà, je n’avais pas cette poussée de l’avant de la roue. Donc, ce que j’en ai retenu, c’est que c’était un peu meilleur. Mais si vous n’avez pas d’adhérence, vous n’avez pas ces problèmes » … Il ajoute : « j’essaie de terminer les courses. Ici j’ai essayé de finir la course, hier j’ai essayé de finir la courseQuand je vois que je n’ai aucune chance, j’essaie simplement de ramener la moto dans le box et de donner les bonnes informations pour continuer à grandir. Misano est un circuit différent, plus « stop and go ». Cela ressemble peut-être davantage à l’Autriche. Avec plus d’adhérence. Ce ne sera pas pire que celui-ci ».

Puis il en vient au carambolage du premier départ … « Le problème des départs, c’est la même chose ici chaque année. Parce que nous arrivons normalement en quatrième ou troisième vitesse au premier virage sur d’autres pistes, et là on arrive en cinquième, à haute vitesse, avec les motos basses, avec les deux appareils… Et avec le problème des ailes, ce qui ne se voit pas en roulant devant, c’est que quand les autres freinent, si on va un peu trop loin, on n’a aucune marge de manœuvre. Vous allez vers eux, et c’est délicat. Cela continuera à se produire année après année si on n’en parle pas. La sanction contre Bastianini est donc très discutable ».

Joan Mir

MotoGP Catalogne Course : classement

Crédit classement motogp.com

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