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Le sujet a été posé par Yamaha et son approche rappelle des arguments avancés par Andrea Iannone au sujet de sa Suzuki. L’idée est que lorsque les MotoGP passent après les Moto2 lors du programme de dimanche, l’adhérence de la piste n’est plus la même que celle sur laquelle le travail a été fait sur les motos les vendredi et samedi lors des séances d’essais. Du coup, pour garder les mêmes bases, bouger l’épreuve du Moto2 serait à envisager.

Un débat lancé ouvertement par Yamaha qui intègre donc le dépôt des gommes Dunlop lors de la compétition de Moto2 comme l’une des innombrables causes de ses problèmes qui ne sont pas moins nombreux. Lin Jarvis, rappelons-le, argumente ainsi : « c’est juste mon opinion personnelle, mais je pense que c’est tout simplement bizarre que nous courions tout le week-end avec un format et puis nous l’inversons dimanche, et je pense que nous devrions au moins suivre le même format tout le week-end, d’une façon ou d’une autre. Cela dépend de la télévision et de nombreux autres facteurs, mais pourquoi choisir une autre variable le jour de la course ?

Le format choisi dépend finalement de ce qui se passe, mais sans être ingénieur, il semble que cela ajoute une variable inutile. La théorie est que c’est parce que le MotoGP est plus compliqué à mettre en place, et que nous avions besoin de plus de temps (pour le faire), mais peut-être devons-nous regarder à nouveau si cela reste valable aujourd’hui ».

Chez Ducati, on a eu vent de cette initiative du représentant de la marque aux diapasons, et la réponse ne s’est pas fait attendre. Davide Tardozzi s’est ainsi voulu très clair : « pour nous, les horaires doivent rester comme ils sont, nous ne voyons pas la nécessité de devoir changer. C’est une vue d’esprit de certains, je n’ai pas entendu parler de propositions officielles, mais en ce qui nous concerne, nous n’en voyons pas la nécessité ».

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