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Il est maintenant devenu impossible de minimiser l’existence d’un virus Covid-19 qui a fait plus de 80 000 contaminations dans le monde et qui continue de progresser hors de Chine, où il a fait son apparition. Les translations entre les pays via des vols longs courriers sont impactées par cette épidémie ce qui signifie des championnats du monde à l’organisation perturbée. Parmi eux, le MotoGP. Le patron de Dorna, le promoteur, qu’est Carmelo Ezpeleta, donne sa directive générale. Pendant ce temps, le premier représentant de l’IRTA qui rassemble les équipes qu’est Hervé Poncharal fait le point, à une semaine du début de saison des Grands Prix au Qatar…

Carmelo Ezpeleta est l’incontournable du paddock des Grands Prix et alors que la saison va commencer d’ici une semaine dans une conjoncture mondiale marquée par le coronavirus, il a tenu à définir sa priorité sur motogp.com : « mon plus grand souhait est d’avoir une saison sûre chaque année. C’est la chose la plus importante. Le MotoGP est un championnat du monde très excitant, nos pilotes sont spéciaux. Le championnat sera certainement excitant, mais mon souhait pour l’avenir est d’avoir un championnat très sûr. »

« En Thaïlande ou dans d’autres pays touchés par le problème du coronavirus, nous discutons avec les autorités locales pour comprendre si les circuits et leurs pays sont sûrs. Nous parlons avec tous les pays qui doivent accueillir nos courses, nous l’avons fait avec la Thaïlande, nous le ferons avec le Qatar mais aussi avec les États-Unis et donc avec toutes les étapes prévues. Ce sont des décisions qui échappent à notre contrôle. Il s’agit de décisions gouvernementales », a-t-il déclaré sur le site officiel.

Des propos d’ordre général, certes, mais qui sonnent d’une façon particulière en ces temps d’épidémie. Sur le terrain, Hervé Poncharal, en tant que président de l’IRTA, ne minimise pas les perturbations logistiques et autres qui pointent à l’horizon : « bien sûr, cela peut arriver, parce que l’Italie n’était presque pas touchée par le virus il y a une semaine à peine », déclare le Français. « La situation peut donc changer d’un jour à l’autre. Nous devons rester prudents. Nous continuons de suivre de près la situation. »

« Dorna est en contact étroit avec les autorités de tous les pays où se déroule un Grand Prix jusqu’à fin avril. Vous devez regarder le calendrier course après course et voir comment la situation évolue en Thaïlande, aux États-Unis et en Argentine. Nous suivrons les conseils donnés par les autorités locales. Jusqu’à présent, il n’y a pas un seul cas suspect au Qatar, il est donc sûr de voyager au Qatar. Nous allons commencer le championnat là-bas et ensuite décider quoi faire ensuite. »

 

 

 

Toutes les personnes affectées dans le paddock sont conscientes que la situation autour du Grand Prix du Qatar pourrait empirer au cours des sept prochains jours. Dans tous les cas, des centaines de membres de l’équipe basés en Italie devront s’envoler pour Doha.

Le gouvernement de Doha a décidé que la Corée du Sud, l’Iran et la Chine faisaient partie des «pays rouges», ce qui signifie que tous les passagers arrivant à Doha en provenance de ces pays sont examinés médicalement immédiatement après leur arrivée. Le Qatar a annoncé hier huit autres pays présentant un potentiel de risque accru : l’Italie, la Malaisie, la Thaïlande, Taïwan, Hong Kong, Singapour, Macao et le Japon. Tous les passagers de ces destinations sont immédiatement soumis à un test de thermomètre à leur arrivée à l’aéroport international Hamad de Doha.

« Vous devrez donc arriver à Doha sans fièvre, sinon vous serez immédiatement mis en quarantaine pendant 14 à 28 jours », a déclaré le président de l’IRTA et propriétaire de l’équipe Red Bull Tech3-KTM Hervé Poncharal sur Speedweek.