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Davide Brivio est, ce dimanche soir, un homme comblé. Tous ses rêves se sont réalisés en cette année 2020, avec le bouquet final à Valence consacrant un de ses pilotes comme Champion du Monde de MotoGP. Ceci alors que 2020 marque le centenaire de la marque d’Hamamatsu. La consécration d’un projet commencé en 2015 avec des moyens soigneusement comptés et gérés… Un esprit commando qui se ressent aussi dans la cohésion du groupe.

Les consécrations de Joan Mir et de Suzuki en cette saison 2020 sont aussi le succès d’un Davide Brivio aux mérites unanimement reconnus. Le team manager a apporté ce soir, à Valence, et sur un plateau, un titre qui fuyait le constructeur d’Hamamatsu depuis 20 ans. Un vrai pari, car l’Italien a quitté pour ça une bulle de confort dans laquelle il évoluait avec Valentino Rossi, alors au fait de sa gloire chez Yamaha.

Sur Sky Sport MotoGP, Davide Brivio fait le bilan : « c’était un rêve, un objectif. Nous l’avons fait au bon moment, celui où nous célébrons également le 100e anniversaire de Suzuki. Même pas dans les meilleurs rêves, je l’aurais imaginé comme ça. Ici, nous sommes partis de zéro, créant une équipe avec de nombreux gars fantastiques et avec passion. Bien sûr aussi de grands pilotes, nous avons une équipe très forte. Mir est champion et même Rins peut jouer jusqu’à la fin. Je suis curieux de voir où nous pouvons arriver en 2021 ».

Le team manager Suzuki avait quitté une Yamaha gagnante et Valentino Rossi, pour accepter le projet Hamamatsu MotoGP avec enthousiasme : « Suzuki m’a accompagné. Nous avons fait les choix ensemble, mais parfois je proposais des choses qui me paraissaient un peu folles. Finalement elles ont été validées, ils m’ont soutenu. L’essentiel était de trouver les bons gars pour l’équipe. J’espère garder cette atmosphère ».

« Nos pilotes étaient des rookies, ce sont maintenant les meilleurs »

« Nous devons être fiers de nos pilotes, pris quand ils étaient rookies et sont maintenant les meilleurs. Nous pouvons jouer le titre avec les deux. Ce succès est également dû à Rins, nous avons beaucoup travaillé avec lui pour développer la moto ».

Brivio explique ce qui l’a convaincu d’accepter ce défi : « quand ils m’ont appelé, j’ai pensé que ce serait une bonne opportunité puisque c’est une grande maison. On pouvait partir de zéro et c’était un grand défi. Parfois, il est plus difficile de rejoindre une équipe existante. A l’époque où je travaillais avec Rossi sur ses contrats personnels, il était difficile de quitter cet emploi car c’était stimulant. J’étais passionné et motivé à reconstruire une équipe. Il y a eu ceux qui m’ont dit que j’étais fou de choisir Suzuki… ».

On demande au manager Suzuki s’il est difficile d’avoir gagné sans Marc Marquez. Voici sa réponse : « il n’y avait pas d’alternative. Je suis désolé pour son absence, mais après avoir été blessé, quelqu’un a bien dû remporter ce titre. Mieux vaut qu’on l’ait gagné plutôt que les autres… Comme c’est un pilote fort, tout le monde veut le défier en 2021 aussi pour comprendre son niveau. Nous espérons revenir pour donner vie à un championnat passionnant. Avec cette nouvelle génération de pilotes, peut-être devra-t-il lui aussi s’engager un peu plus, même s’il restera la référence ».

A Portimao, dans une semaine, pour la der, Suzuki tentera de rafler le titre constructeur, le team celui des équipes et Alex Rins de s’inscrire comme vice-champion du monde. Une sorte de grand chelem !

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