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Pour faire face à un coronavirus dont la pandémie bouleverse l’activité des hommes à travers le monde, Carmelo Ezpeleta, patron du promoteur Dorna, déploie des trésors d’ingéniosité pour maintenir son navire à flot… Alors qu’il est toujours à quai ! Mais l’Espagnol n’est pas seul dans la tempête. Il a avec lui le président de la Fédération Internationale de Motocyclisme qui a l’esprit tout aussi ouvert pour que l’on puisse vivre plus tard ce dont on est privé aujourd’hui. La preuve…

Jorge Viegas, 63 ans, est le président de la Fédération Internationale de Motocyclisme. Comme l’ensemble de ses collègues à ce niveau de responsabilité, il est en première ligne pour défendre son territoire que le Covid-19 vide.

Dans un entretien au site suisse 24heures, celui qui est aussi un économiste fait le point sur cette situation inédite qui fera jurisprudence. Une terre inconnue qui se jauge à chaque pas accompli. Il faut donc garder l‘esprit ouvert et rester déterminé, ce qui amène à envisager des scénarios inédits. Comme celui-ci : « imaginons que plusieurs événements doivent encore être annulés et qu’on doive reprendre les courses beaucoup plus tard, eh bien, nous irons jusqu’où il faut pour conserver des championnats dignes de ce nom. Si c’est nécessaire, nous irons jusqu’au mois de janvier 2021. Pour nous, ce n’est pas tabou. »

Une saison 2020 qui finira en 2021 n’est donc pas impossible. Restera alors à savoir quand débuter ensuite la campagne 2021… Mais on n’en est pas là. D’autant moins lorsque l’on est le jouet des événements : « nous suivrons toujours les indications des gouvernements et de l’Organisation mondiale de la santé. Nous sommes conscients qu’il faut arrêter la propagation de la maladie. Malheureusement, un état de panique général existe désormais. Et le pire des dangers, c’est cela : l’hystérie collective. »

Sur cet aspect, il termine : « bien sûr, et si on sort un instant de notre petit monde de la moto, il faut s’inquiéter des conséquences globales. Des usines sont arrêtées, des écoles fermées, toute l’activité économique ralentit. Il y aura des conséquences, mais elles sont encore difficilement chiffrables. » Tout est donc encore à écrire…